En direct
A suivre

NBA 2K18 : on a parlé des serveurs avec le producteur Rob Jones

Rob Jones est un des producteurs exécutifs de la franchise NBA 2K. [©Capture d'écran Twitter / 2K Espana]

Vendue à plusieurs millions de copies chaque saison, la franchise NBA 2K est critiquée par certains joueurs à propos de la stabilité et de l’accès à ses serveurs. CNEWSMatin a évoqué le sujet avec le producteur Rob Jones.

Image saccadée (aussi appelé «lag» par les joueurs, ndlr) pendant une partie en ligne, message d’erreurs précisant qu’il est impossible de se connecter aux serveurs NBA 2K, empêchant du même coup la possibilité de jouer en ligne et/ou d’accumuler des VC («Virtual Currency», qui est la monnaie virtuelle du jeu, ndlr) dans n’importe quel mode de jeu, les fans de NBA 2K ne connaissent que trop bien ces désagréments qui surviennent parfois dans le jeu. Et la réaction immédiate est souvent la suivante : «Les serveurs de 2K ne fonctionnent jamais !!!». Mais qu’en est-il réellement, et quel est le point de vue des producteurs de NBA 2K sur la question ? Rob Jones, producteur exécutif du jeu, a son opinion sur la question.

Loin de nier le problème, il comprend la déception des joueurs quand cela se produit. Mais selon lui, ces problèmes de connexions sont beaucoup plus rares que certains voudraient le faire croire.

«Quand cela arrive, je suis le premier à reconnaître que cela est décevant. Mais l’an dernier, que ce soit sur Playstation et XBox Live, nous étions à 99% de démarrage réussi via les serveurs. Cela ne veut pas dire que tous les joueurs se trouvant au bout de la chaîne ne rencontrent pas de problèmes de temps à autre. Mais cela indique que le trafic passant par les serveurs est proche des 100% de réussite», explique Rob Jones. «Pour l’utilisateur, cela ne change rien à sa déception quand il reçoit le message lui indiquant qu’il ne peut pas se connecter. Même s’il ne le reçoit qu’une ou deux fois sur cent connexions réussies. De là à dire que les serveurs sont toujours en panne ? C’est une réaction directement liée à la déception ressentie. Mais ce n’est pas la vérité», poursuit-il.

Pour Rob Jones, l’obsession autour des serveurs est illustrée par les interactions des fans avec, par exemple, Ronnie2K, l’ambassadeur du jeu sur les réseaux sociaux. «Quand Ronnie2K parle d’un sujet sur Twitter, n’importe lequel, un des premiers messages qu’il reçoit est systématiquement : ‘Réparez vos serveurs 2K’», souligne-t-il en souriant.

Avant de préciser que les problèmes de connexions sont souvent liés au nombre de personne essayant de se connecter au même moment sur les serveurs : «L’autre problème, et c’est une partie que les gens ne comprennent pas forcément, c’est qu’il y a un moment où les serveurs atteignent une certaine limite en terme du nombre de connexions à gérer, et cela peut générer des instabilités. On peut constater cela, par exemple, le premier matin de Noël. Combien de personnes supplémentaires se connectent aux serveurs ce jour-là, quand ils viennent de découvrir le jeu sous le sapin, par rapport à n’importe quel autre jour ? La première semaine de la sortie du jeu, combien de joueurs vont se connecter ? De notre côté, on fait tout notre possible pour que les joueurs disposent du maximum de capacité des serveurs parce que c’est un jour particulier. Et il y a d’autres moments similaires dans l’année, et parfois nous sommes surpris de voir le nombre de connexions augmenter sur certaine période, à un moment donné. Nous travaillons sans cesse pour assurer une stabilité du jeu en ligne».

Au final, pour un jeu comme NBA 2K, qui rassemblent des millions de joueurs à travers le monde, l’objectif «zéro erreur» est quasiment impossible à atteindre. Mais l’éditeur travaille constamment pour limiter l’impact pour les joueurs en ligne. «On ne peut pas leur garantir qu’il n’y aura aucun problème. La première de l’événement ‘Park after Dark’ l’an dernier sur NBA 2K17 a rencontré des problèmes en raison du grand nombre de connexions simultanées. Mais c’est un cas que nous avons résolu très rapidement, et qui n’a plus posé de problèmes par la suite», explique Rob Jones. «Cela fait des années que nous travaillons d’arrache-pied pour offrir le maximum de stabilité en ligne aux joueurs. L’an dernier, il y a eu plus d’un milliard de matchs joués en ligne sur nos serveurs. Ce ne serait pas possible de jouer autant de parties si les serveurs étaient constamment inaccessibles. La majorité des joueurs auraient abandonnés il y a bien longtemps. Mais la fois où on essaie de jouer, et qu’on n’y parvient pas, on a vite fait de dire que les serveurs sont en faute, et que c’est toujours comme ça», continue-t-il.

Cette année encore, nombre de joueurs vont rencontrer des problèmes mineurs en ligne. Et auront à subir des mises à jour qu’ils maudiront le temps du téléchargement parce que cela les empêche de jouer immédiatement à leur jeu préféré.

Rob Jones souhaite toutefois préciser une chose, c’est que tout est fait chez NBA 2K pour que l’expérience en ligne soit la plus fluide possible. Et que certaines évolutions futures dépendront des commentaires des fans dont l’avis est constamment pris en considération par les équipes techniques. «Nous essayons toujours de faire en sorte que les patches de mise à jour impactent les joueurs le moins possible. Il a des mises à jour que nous avons déjà programmé pour gérer certains ajustements que nous souhaitons apporter au jeu. Mais après, cela dépendra du retour que nous ferons les joueurs sur leur expérience. Et alors nous essaierons de corriger les éléments pointés du doigt pour leur assurer la meilleure expérience possible», assure Rob Jones.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités