Lorsqu’un travailleur réalise un effort important, on dit qu’il «donne un coup de collier».
Une expression qui, contrairement à ce qu’elle laisse entendre, ne fait pas référence à un bijou. Datant de la fin du XVIIIe siècle, elle provient en réalité du milieu agricole.
A l’époque, le «collier» désignait la partie du harnais qui était posée sur l’encolure des chevaux de trait. Ces derniers étaient affectés aux tâches les plus pénibles, comme labourer les champs ou tirer de lourdes charges.
Un coup de collier, littéralement
Lorsque la charrue était embourbée ou que des pierres bloquaient les roues de la charrette, les bêtes devaient effectuer un violent mouvement de cou vers l’avant pour réussir à avancer.
Elles donnaient donc, littéralement, un «coup de collier». L’analogie est restée, s’étendant ensuite à d’autres domaines que l’agriculture.