Le Mama festival c'est plus de 120 concerts entre Pigalle et Montmatre, les mercredis 18, jeudi 19 et vendredi 20 octobre 2017.
Trois jours de fête et de découvertes musicales dans des salles mythiques du 18e arrondissement de la capitale : La Cigale, La Boule Noire, La Machine du Moulin Rouge, Bus Palladium, Les Trois Baudets... Cette 8e édition met l'accent sur un beau mélange d'artistes francais et internationaux, aux influences rock, pop, électro, folk, reggae, jazz, disco et hip-hop. Au programme, des concerts et des rencontres organisées avec des professionnels de la musique le jour, tels que Mat Bastard, Lysistrata ou encore The Inspector Cluzo. Un double pari réussi pour ce festival qui a su s'imposer comme un rendez-vous incontournable de la musique. Voici les artistes à ne pas manquer.
Hugo Barriol
Elu meilleur chanteur du métro parisien en 2016, Hugo Barriol a signé son premier contrat avec la maison de disque Naïve et sort son premier album. Un cinq titres aux tonalités folk, rythmé par des sons de cordes graves et profonds et dont le premier titre, On The Road, promet déjà au jeune artiste de 28 ans une belle route. Alors que tout a commencé dans le métro Australien, Hugo Barriol et son look Hipster se retrouve sur la scène de Mama festival.
Hugo Barriol, jeudi à 20h20, Lycée J. Decour-Chapelle (9e).
Corine
Avec son brushing laqué, son prénom désuet et son single Pourquoi Pourquoi, Corine avait affolé l’an dernier les réseaux sociaux. Dans cette chanson, elle confiait sa passion pour le chocolat au lait, la crème solaire mais aussi le ceviche. Maniant habilement le second degré dans un écrin très années 1980, l’artiste à paillettes parvient à faire des titres dansants à dominante disco. Après son mini-album Fille de ta région, elle vient de présenter son nouveau titre, Cocktail. Elle agitera sa tignasse à la Bonnie Tyler sur la scène de la salle Backstage by the Mill.
Corine, vendredi à 21h25, Backstage by the Mill (18e).
Chapelier fou
Louis Warynski, surnommé Chapelier fou, est un multi-instrumentiste qui manie avec étonnement et performance la rencontre entre musiques classiques et électroniques. Son dernier album, Muance, décrit parfaitement son identité musicale – la métamorphose des sons et des nuances. Son univers minimaliste et électro se mêle avec poésie à son violon classique, rappelant les airs de Yann Tiersen.
Chapelier fou, vendredi à 22h, Lycée J.Decour - Théâtre (9e).
Eddy de Pretto
Une voix de crooner, un flow impeccable et une identité. Celle de ce jeune homme de Créteil qui laisse la banlieue derrière lui pour se consacrer à un nouvel horizon – la chanson. En avril, il remporte le Prix du Printemps de Bourges – iNOUIS 2017 et donne un nouveau souffle à la chanson française. Auteur et compositeur, il s’inspire autant de Dalida, Nougaro et Brassens que de Kanye West et Frank Ocean. Son art de la punchline hip hop, son verbe sans filtre et provoquant n’enlève rien au lyrisme de ses paroles.
Eddy de Pretto, mercredi à 20h45, Backstage by the Mill (18e).