Il peut atteindre jusqu’à 100 décibels, soit quasiment la limite sonore autorisée en discothèque...
Et pourtant, le propre ronflement d’un dormeur ne le réveille pas. Un phénomène dû à un mécanisme de protection auditive. En effet, pendant la nuit, une partie du cerveau reste attentive aux stimuli extérieurs et s’occupe – inconsciemment – de «trier» les bruits environnants.
Or, elle ne classe pas le ronflement dans la catégorie des sons annonçant un danger (à la différence d’une alarme à incendie, par exemple). Malgré le vacarme, le cerveau ne stoppe donc pas le cycle du sommeil.
En outre, le niveau sonore des ronflements va généralement crescendo avec l’âge, notamment à cause de l’affaissement des tissus de la gorge. Cette évolution progressive laisse le temps au cerveau de s’y habituer et d’être d’autant moins perturbé.