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Les 10 plus grands tubes de France Gall

Fille du parolier Robert Gall, elle fut la muse de Serge Gainsbourg et de Michel Berger. [© JACQUES DEMARTHON / AFP]

Hospitalisée depuis mi-décembre, la chanteuse France Gall est morte dimanche à 70 ans, des suites d’un cancer. Elle laisse derrière elle une riche discographie.

Elle se faisait discrète depuis plusieurs années. Pourtant, de «Sacré Charlemagne» à «Evidemment», France Gall a marqué l'histoire de la chanson française, passant de jeune talent des années 1960 à muse de Michel Berger.

«Sacré Charlemagne» (1964)

Ecrit par le père de la chanteuse, le parolier Robert Gall, ce titre destiné aux enfants est immédiatement un succès et s'écoule à plus de deux millions d'exemplaires. Il est traduit dans une quinzaine de langues. Pourtant, France Gall a toujours affirmé qu’elle regrettait de l’avoir enregistré, mais qu’elle accepta face à la pression de sa maison de disque. 

«Laisse tomber les filles» (1964)

Il s’agit de la deuxième composition de Serge Gainsbourg pour France Gall, après «N’écoute pas les idoles». Ce morceau est connu pour ses cuivres et ses percussions joués par les jazzmen d’Alain Goraguer. Il séduit les Anglo-Saxons qui le reprennent sous le titre «Chick Habit».

«Poupée de cire, poupée de son» (1965)

Alors qu’elle doit représenter le Luxembourg au concours Eurovision de la chanson, France Gall choisit ce titre écrit par Serge Gainsbourg parmi une sélection de dix morceaux. Malgré des répétitions huées et la colère de «l’homme à la tête de chou» qui menace de retirer sa chanson, la jolie blonde participe à la compétition et remporte le prix. «Poupée de cire, poupée de son» sera enregistré en plusieurs langues, dont en japonais. 

«Les sucettes» (1966)

Pendant cinq ans, la chanteuse interprète «Les sucettes» sans comprendre le double sens de ce morceau qui relate le goût d'Annie pour ces douceurs à l'anis. Elle avouera des années plus tard qu'elle ne l'aurait pas forcément chanté, si Serge Gainsbourg, auteur de ce tube, lui avait expliqué le sous-entendu très équivoque.

«La déclaration d'amour» (1974)

Une déclaration tant professionnelle que personnelle entre France Gall et le compositeur Michel Berger. Cette chanson reste le premier succès du couple qui s'unira en 1976 et connaîtra une belle existence jusqu'à la mort du pianiste et interprète en 1992, terrassé par une crise cardiaque.

«Si, maman si» (1977)

Extrait de l'album «Dancing Disco», ce titre est écrit par Michel Berger. Il évoque le désarroi et la peur de vivre. L'humoriste Coluche le reprend à l'occasion de l'enregistrement de l'émission «Numéro 1». En 2012, le rappeur La Fouine l'adapte également.

«Il jouait du piano debout» (1980)

Ce tube est écrit par Michel Berger en hommage au musicien américain, Jerry Lee Lewis, et à sa façon de jouer du piano. Il s'agit là d'une ode à la différence. Après la sortie de cette chanson, Elton John contacte le couple et enregistre un morceau avec France Gall, «Donner pour donner» (1980).

«Résiste» (1981)

Ce succès toujours d'actualité prône la solidarité et devient un hymne pour toute une génération. France Gall choisit en 2015 de donner le nom de cette mélodie à sa comédie musicale qui sera présentée au Palais des Sports, à Paris.

«Ella, elle l'a» (1987)

Les paroles et la musique sont signées Michel Berger. Encore un tube pour France Gall. Le single se vend à plus d'un million et demi d'exemplaires dans le monde, dont près de 500.000 dans l'Hexagone. C'est un vibrant hommage à la chanteuse de jazz Ella Fitzgerald.

«Evidemment» (1987)

Extrait de l'album «Babacar», cette chanson évoque le regretté Daniel Balavoine, ami de France Gall et Michel Berger, mort tragiquement en janvier 1986. La chanteuse expliquera qu'il fut difficile pour elle d'interpréter «Evidemment», tant l'émotion était grande.

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