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Valérie Pécresse accusée de récupération politique après le sacre de « 120 battements par minute»

Valérie Pécresse conteste ces accusations et tient à souligner qu'elle est «personnellement intervenue pour que '120 battements par minute' puisse être subventionné par la région.» [ERIC PIERMONT / AFP]

A l'annonce du César meilleur film attribué à «120 battements par minute» de Robin Campillo, Valérie Pécresse (LR) a tenu à saluer le succès cette fresque historique sur les années sida en France.

La présidente de la région Île-de-France a ainsi tweeté : «fière que la Région Île-de-France ait soutenu ce magnifique film grâce à notre fonds de soutien au cinéma et à l'audivisuel».

Sauf que son message n'est pas passé inaperçu. Quelques minutes après la publication, l'élue a été accusée de récupération politique et s'est également fait rappeler son engagement auprès de La Manifs pour tous. Cette dernière est à l'origine des plus importantes manifestations d'opposition à la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.

D'ailleurs, le  mouvement d'opposition au mariage pour tous avait attaqué et perdu en justice Act-up Paris, sujet principal du film salué unanimement hier par la famille du cinéma.

Elle s'en défend

Contactée par l'Obs, samedi, Valérie Pécresse conteste ces accusations et tient à souligner qu'elle est «personnellement intervenue pour que '120 battements par minute' puisse être subventionné par la région. Il n'a pas été sélectionné lors de son premier passage en comité de lecture en raison du trop grand nombre de demandes. Il a pu être réexaminé une deuxième fois car on m'avait signalé le caractère exceptionnel du film».

D'ailleurs, l'élue LR a tenu à rappeler son engagement dans la lutte contre le Sida, tout en ajoutant qu'elle avait «pris position depuis des années sur le fait que la droite devait cesser de demander la remise en cause de la loi Taubira».

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