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On a assisté à l'avant-première française de «Solo : A Star Wars Story»

Alden Ehrenreich, Emilia Clarke et même Chewbacca ont foulé le tapis rouge, en compagnie de Ron Howard. [© LOIC VENANCE / AFP]

Invitée mardi hors-compétition au Festival de Cannes, l'équipe du spin-off de la saga a monté les marches sous bonne garde. La projection du film a été suivie d'un feu d'artifice grandiose.

Devant un parterre de dizaines de fans, et encadrés par des stormtroopers bienveillants, les héros du film «Solo : A Star Wars Story» se sont offert un joli succès public et critique.

Alden Ehrenreich, qui endosse le rôle emblématique de Han Solo, ainsi que Donald Glover, Emilia Clarke (Daenerys Targaryen dans «Game of Thrones»), Woody Harrelson («No Country For Old Men») et le très poilu guerrier wookie Chewbacca entouraient le réalisateur, Ron Howard («Willow», «Apollo 13», «Da Vinci Code»), pour la projection du deuxième spin-off de la saga au succès planétaire, après «Rogue One» en 2016.

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© Laurent EMMANUEL / AFP

Nombreux étaient ceux qui avaient fait le déplacement et avaient attendu de longues heures, dans l’espoir d’apercevoir l’équipe, après une avant-première mondiale à Los Angeles, la semaine dernière. Les cris et applaudissements du public, appréciés par les héros du jour juchés en haut des marches du Palais des Festivals, laissent augurer une ruée du grand public en salles.

«Scènes d’action parfaitement chorégraphiées», «casting qui détonne», «intrigue qui manque parfois de profondeur», les critiques fusaient à la sortie de la projection. Si les avis divergeaient, tous étaient unanimes quant au plaisir de retrouver à l’écran le célèbre contrebandier, autrefois interprété par Harrison Ford. Cette superproduction, qui a connu pléthore de rebondissements pendant le tournage, se situe avant l'épisode IV de la saga, sorti en premier en 1977. «Contenant les germes de celui que l'on connaît» selon le réalisateur, ce volet revient sur la jeunesse de Han Solo qui, embarqué dans des aventures contre l’Empire galactique, fait la connaissance de son copilote «Chewie» et de l’escroc Lando Calrissian.

Un duel contre l’Empire aux allures de western galactique

Si la magie n’opère pas toujours et qu’il reste mineur par rapport aux précédents chapitres, «Solo : A Star Wars Story» n’en demeure pas moins un divertissement réussi avec une réalisation efficace et des séquences époustouflantes, comme celles de l’attaque du train au début du film ou des envolées du Faucon Millenium. Une œuvre aux faux airs de western galactique avec des combats dans le désert et des parties de cartes organisées dans un lointain saloon. Les fans apprécieront également quelques références à la franchise Star Wars et apprendront enfin comment Han Solo sympathise avec l’attachant Chewbacca (et reste le seul à le comprendre !) ou pourquoi le héros s’appelle ainsi. «Ce qui est notamment amusant dans le film, c'est de suivre Han Solo (avec) toutes ces nouvelles expériences et aventures qui contribuent à le transformer en quelque sorte en l'homme que nous connaissons tous», a confié Alden Ehrenreich.

Pour conclure cette journée en apothéose, Disney avait convié certains privilégiés à une soirée VIP sur la Croisette. Touristes et Cannois ont, eux, pu profiter d’un formidable feu d’artifice tiré depuis la plage du Carlton pour honorer la présence exceptionnelle du légendaire Han Solo. Que les fans qui n’auraient pu assister aux festivités se rassurent, le film sortira le 23 mai dans les salles françaises.

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