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Reprises : les 5 films à revoir en salle cet été

«L'une chante, l'autre pas», d'Agnès Varda, est ressorti en salle le 4 juillet. «L'une chante, l'autre pas», d'Agnès Varda, est ressorti en salle le 4 juillet.[Capture d'écran DailyMotion]

Les sorties de l'été ne sont pas tentantes ? Alors, pourquoi ne pas aller voir un vieux film en version restaurée au cinéma ?

Du Japon des années 1960, avec «Le goût du Saké», aux États-Unis des années 1980 vus par les yeux allemands de Percy Adlon, les reprises de cet été vous feront voyager. 

«l'une chante, l'autre pas», d'agnès varda (1977)

La première s'appelle Pomme et rêve d'échapper à ses parents pour devenir chanteuse. La seconde se nomme Suzanne, a un compagnon photographe et deux jeunes enfants. Agnès Varda retrace les parcours croisés des deux femmes sur quinze ans d'existence. 

Elles sympathisent une première fois alors que la première aide la seconde à avorter. Elles s'éloignent ensuite, puis se rejoignent, dans un chassé-croisé qui permet à Agnès Varda de peindre quinze ans d'évolution de la société, et surtout quinze ans de lutte féministe. Le tout ponctué de chansons, qui donnent au film des airs de joyeuse comédie musicale. 

En salle le 4 juillet.

«hair», de milos forman (1979)

Dans les années 1960, un jeune homme quitte son Oklahoma natal pour s'engager dans l'armée américaine. De passage à New York, il rencontre un groupe de hippies qui va changer sa vision du monde. 

Créée à Broadway en 1968, la comédie musicale culte est adaptée au cinéma une décennie plus tard par Milos Forman. Une manière de fixer sur pellicule ce monument de la culture hippie, aujourd'hui délicieusement suranné. 

En salle le 11 juillet.

«bagdad café», de percy adlon (1987)

Abandonnée par son mari en plein désert du Nevada après une ultime dispute, Jasmin, touriste bavaroise en chapeau à plumes, se retrouve livrée à elle-même sur la route 66. Elle échoue au Bagdad Café, motel-station-service décrépi, tenu par Brenda, une mère de famille noire américaine au bord de la crise de nerfs. 

Entre les deux femmes, la rencontre du troisième type tourne à l'association gagnante, l'Allemande fée du ménage redonnant vie au modeste établissement. Dans ce film drôle et optimiste, les frontières s'abolissent pour le meilleur. 

En salle le 11 juillet. 

«the party», de blake edwards (1968)

Un acteur indien engagé par un producteur mégalomane détruit par accident une forteresse bâtie à grands frais pour le décor du film dans lequel il doit se produire. Exaspéré, le magnat des studios décide de l'inscrire sur sa liste noire. Mais il se trompe de document, et met son nom en bas de la liste des invités à sa grandiose soirée annuelle. 

L'acteur, incarné par Peter Sellers, accepte l'invitation, et multiplie les gaffes. Le film est composé d'une suite de gags absurdes, presque sans dialogue, ridiculisant la vanité et l'ennui des mondanités. 

En salle le 18 juillet.

«le goût du saké», de yasujiro ozu (1962)

Hirayama, un chef de bureau veuf, vit avec sa fille et son fils cadet, l'aîné s'étant marié, et passe l'essentiel de ses soirées à boire du saké avec ses vieux amis. Un jour, l'un d'eux accusant un autre d'avoir gâché la vie de sa fille en la gardant auprès de lui, Hirayama décide de marier la sienne. 

«Le goût du Saké», dernier film d'Ozu sorti juste avant sa mort, est un drame intimiste bouleversant sur la dislocation de la cellule familiale traditionnelle, dans une société japonaise qui s'occidentalise de plus en plus. 

En salle le 1er août.

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