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Pamela Anderson, candidate de Danse avec les Stars : «J’ai repris le contrôle de ma vie»

Pamela Anderson sera candidate dans la saison 9 de «Danse avec les stars» sur TF1. [© LAURENT VU / TF1]

Âgée de 51 ans, Pamela Anderson s’apprête à participer, à partir du 29 septembre, à la saison 9 de «Danse avec les stars» sur TF1.

CNEWS a profité d’une rencontre avec la presse, mardi dernier, pour lui poser quelques questions sur sa participation et sa relation si particulière avec la France.

Vous avez déjà participé à l’émission aux États-Unis et en Argentine. Vous savez déjà à quoi vous attendre ?

PA : Je ne me soucie pas du passé, et je ne connais pas le futur. Tout ce que je sais, c’est ce que je fais aujourd’hui. Et je suis très excitée de faire «Danse avec les stars» en France, car l’émission est différente dans le sens où il ne s’agit pas d’en faire une téléréalité, mais plus une magnifique expérience que tout le monde partage devant son téléviseur. Et je suis impatiente d’améliorer mon niveau en danse.

Cette émission représente un nouveau challenge dans votre carrière ?

PA : J’habite en France et je veux y rester. Donc je souhaite m’occuper et rester créative. Je viens de finir le tournage du prochain film de Philippe Lacheau (Nicky Larson, ndlr). Il y a d’autres propositions de réalisateurs, auxquelles je souhaiterais participer. Mais je dois améliorer mon français. C’est mon objectif. Sur le tournage, je me suis améliorée car les gens me parlaient en français. Cela fait un an que je suis ici. Et j’ai déjà beaucoup appris.

Qu’est-ce que vous aimez en France ?

PA : J’aime les gens, la langue, l’histoire, mais aussi la culture, comme visiter les musées par exemple. Des choses que nous n’avons pas forcément aux États-Unis. Les plages aussi, le sud de la France. Son cinéma. J’aime tout ce qui concerne la France, et ça depuis que je suis toute petite. Je ne sais pas pourquoi. Je savais que je finirais par y vivre à ce moment précis de ma vie, quand je n’étais encore qu’une petite fille.

On vous a vue dans un clip de Julien Doré (2016), ou encore dans l’émission «Le plus grand cabaret du monde» de Patrick Sébastien (2017). Comment sélectionnez-vous les projets auxquels vous participez ici ?

PA : Je vis ici maintenant. J’ai toujours fait mes choix de manière à ne jamais être trop éloignée de mes enfants. Mais ils sont adultes aujourd’hui. Ils viennent d’acheter leur propre maison. Un est musicien, l’autre est acteur et réalisateur. Je suis tellement fière d’eux. J’étais une mère très impliquée dans leur éducation – je n’ai jamais fait appel à une nounou – et désormais, je peux entamer un nouveau chapitre de ma vie. Je veux essayer des choses nouvelles, et rester active. J’essaie de mener une vie saine. J’ai eu plusieurs propositions, comme interpréter le personnage de Roxie Hart dans la comédie musicale Chicago à Broadway. Le réalisateur Werner Herzog est en train d’écrire un film pour moi. Un de mes amis m’a récemment dit que c’était une bonne chose pour moi de vivre en Europe, où les gens ont une meilleure appréciation des femmes. Ici, il n’est pas nécessaire d’avoir la vingtaine pour avoir du succès. Je veux juste participer à des projets positifs qui me permettent d’apprendre de nouvelles choses. Et là, je vais notamment apprendre le français et la danse en même temps. 

Vous sentez-vous la bienvenue en France ?

PA : Oui. «Alerte à la Malibu» était une série très populaire en France de ce que je comprends. Et les gens ont cette image de moi, ce qui me plaît. Après la série, je n’ai que très peu de souvenirs de ce qui s’est passé jusqu’à maintenant. J’ai eu des enfants et je les ai élevés. Mais je n’ai pas toujours participé à des projets dont je suis particulièrement fière car je me suis concentrée sur leur éducation. Et c’est d’ailleurs la chose dont je suis la plus fière dans ma vie. Tout le reste, ce sont des choix que j’ai faits, je ne sais pas toujours pour quelles raisons. Je sens qu’aujourd’hui, j’ai repris le contrôle de ma vie.

Comment s’est passé la rencontre avec le danseur ?

PA : Fantastique. J’ai de la chance d’avoir un bon danseur, et il est strict. Ce qui est une bonne chose car j’adore travailler dur pour atteindre un objectif. Je ne sais pas de quoi je suis capable. Dans ma tête, j’ai l’impression que je vais savoir danser. Mais mes pieds ne me disent pas la même chose. Donc je vais devoir apprendre. Je ne suis spontanément pas une danseuse. C’est une discipline qui demande des années de pratique, et c’est un vrai défi d’apprendre à danser en si peu de temps.

Quel est votre objectif dans l’émission ?

PA : J’ai un champion du monde à la maison (Adil Rami, ndlr), donc ça met la pression (rires). Je ne suis pas une compétitrice dans l’âme, et je lui ai demandé de me coacher pour cela. C’est ça dont j’ai besoin. Je ne me suis jamais trop souciée de moi, toujours plus des autres. Pour une fois, j’aimerais vouloir gagner quelque chose pour moi. Ma fondation me prend 90% de mon temps. Et c’est une belle occasion de penser un peu à moi, et de se dépasser.

Justement, cette participation à «Danse avec les stars» est aussi un bon moyen de faire parler de votre fondation qui est active sur plusieurs problématiques actuels, comme les migrants ou la crise écologique.

PA : Pour être écoutée, c’est bien d’être connue et appréciée par le plus grand nombre. Mais je ne crois pas que «Danse avec Les Stars» soit l’endroit idéal pour parler de ces sujets. Quand les téléspectateurs me verront, certains y penseront peut-être. Et pour moi, c’est une bonne chose, car je suis activiste depuis un moment maintenant. Je suis végane, et toute la production de l’émission le sait. Je sais que je ne suis pas parfaite, mais si je peux aider à améliorer les choses, c’est ce que j’essaie de faire. Moi personnellement. Mais en aucune façon je n’ai envie de dire aux gens ce qu’ils doivent faire ou penser. Je fais les choses pour moi, et j’essaie de transmettre le savoir que je peux avoir aux autres. Je connais des personnes très intelligentes qui m’apportent beaucoup. Mais je ne suis pas dans cette émission pour parler de tout cela. Je pense que, parfois, l’activisme peut être énervant pour certaines personnes, et moi je veux que ce soit amusant. Car je pense que la compassion est ‘sexy’. Et je veux essayer de m’exprimer en tant qu’activiste de manière plus amusante et sexy, de manière à être plus abordable.

J’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, comme Julian Assange. Certaines personnes pensent qu’il est un robot, ou une image de synthèse. Mais c’est un être humain qui a été un enfant et qui s’est toujours battu pour la justice. J’ai eu l’opportunité de parler avec sa mère, et elle m’a dit qu’il a toujours été comme ça. C’est aussi ça ma mission, montrer qu’il est avant tout un être humain, et que, comme beaucoup de personnes, il essaie seulement de faire ce qui est juste. Quand j’étais dans «Alerte à Malibu», je voyais toute l’attention qu’on me portait, et je me demandais comment utiliser cette notoriété pour servir une cause plus noble. 

Est-ce que votre petit ami sera là pour vous encourager ?

PA : Je suis certaine qu’il me soutiendra. J’ai deux coaches, celui pour la danse, et lui. Il est très strict, fort, et discipliné. Cela ne peut m’apporter qu’une rigueur supplémentaire et nécessaire pour ce programme exigeant.

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