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Ce que l’on sait sur la saison 2 de «Making a Murderer»

La nouvelle avocate de Steven Avery (à droite), Kathleen Zellner, sera une des figures centrales de la saison 2 de «Making a murderer».[capture d'écran Youtube © Netflix]

Véritable phénomène télévisuel depuis sa mise en ligne sur Netflix en décembre 2015, «Making a murderer» revient le 19 octobre prochain avec une deuxième partie en dix épisodes.

Pour ceux qui n’auraient pas encore regardé la saison 1 de cette série documentaire absolument incroyable, il est encore temps de prendre le train en marche et de la binger sur Netflix (attention, c’est très addictif). A quelques jours de la mise en ligne de la deuxième partie, on a fait le bilan de toutes les informations qui flottent actuellement sur la Toile à son propos.

De quoi ça parle déjà ?

La saison 1 de «Making a murderer» relate sur dix ans l’histoire de Steven Avery, un homme incarcéré en 1985 pour une agression sexuelle qui lui vaudra 18 années passées derrière les barreaux avant qu’un test ADN ne prouve son innocence. Deux ans après sa sortie de prison, il devient, avec son neveu Brendan Dassey (qui souffre d’un problème d’apprentissage), le principal suspect du meurtre de Teresa Halbach dont le véhicule est retrouvé sur son terrain où il gère une casse automobile. Après les aveux (que certains disent forcés) de son neveu obtenus par la police - ce dernier affirmant avoir violé et tué la jeune femme avec l’aide de son oncle - Steven Avery est condamné à une peine de prison à perpétuité.

Pendant dix épisodes, les créatrices/réalisatrices Laura Ricciardi et Moira Demos s’efforcent d’exposer les zones d’ombre concernant sa culpabilité, et plus particulièrement les erreurs commises par les investigateurs et la police du comté de Manitowoc dans cette affaire. Mais aussi concernant sa précédente condamnation, finalement annulée, pour laquelle il avait entamé une procédure judicaire où il réclamait 36 millions de dollars (plus de 31 millions d’euros) de dédommagements aux autorités locales.

En quoi consiste cette seconde partie ?

Pour commencer, voici la bande annonce de cette saison 2 :

Elle-même composée de dix épisodes, cette deuxième partie «proposera une analyse approfondie du processus qui précède un procès d’une telle envergure, et l’épreuve émotionnelle que cela représente pour tous les participants», précise Netflix. Ted Sarandos, responsable des contenus de la plateforme, a également précisé que de nombreuses informations collectées pour la première saison n’avaient pu être exploitées à l’époque, et le seront très certainement dans cette deuxième partie.

La nouvelle avocate de Steven Avery, Kathleen Zellner

Cette deuxième partie va être marquée par l’arrivée de Kathleen Zellner, la nouvelle avocate de Steven Avery depuis 2016, qui a construit sa carrière sur sa faculté à obtenir la libération de ses clients dans des affaires où ils avaient été injustement condamnés. Depuis la diffusion de la saison 1, elle s’est lancée dans une quête effrénée pour prouver son innocence. Pour ce faire, elle a multiplié les analyses scientifiques, les recherches de nouveaux témoins, et les reconstitutions dans l’espoir de trouver de nouveaux éléments dans l’espoir d’obtenir un nouveau procès. Dans la bande-annonce, on peut l’entendre dire : «S’il est reconnu coupable, j’aurais échoué».

Toutefois, le 3 octobre 2017, un juge a rejeté la demande d’un nouveau procès, estimant qu’il n’y avait pas assez d’éléments remettant en cause le premier jugement. Mais cela n’a en rien entamé la détermination de cette avocate qui est persuadée que le véritable assassin de Teresa Halbach est toujours en liberté. Et pourrait être un des proches de la jeune femme (son ex-petit ami est fortement suspecté). Très active sur Twitter, Kathleen Zellner sera sans aucun doute une des figures incontournables de cette saison 2.

Qu’est-il arrivé à Brendan Dassey ?

Jeune adolescent âgé de 16 ans au moment du procès, Brendan Dassey et ses représentants légaux ont tout mis en œuvre pour prouver que ses confessions avaient été obtenues de manière forcée et involontaire, son avocat, Seth Waxman, pointant le fait que les interrogateurs avaient conscience «de la jeunesse et du handicap mental» de son client, comme le rapporte le Figaro.

Si la Cour Suprême a accepté de réexaminer l’affaire, elle a finalement refusé la demande d’appel des avocats de Brendan Dassey, qui est âgé aujourd’hui de 28 ans. Sa condamnation à perpétuité est maintenue. Une décision saluée par l’État du Wisconsin malgré les nombreuses voix qui se sont élevées en faveur du jeune homme.

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