Le micro-état Saint-Marin compte une nouvelle fois sur l'artiste turque Serhat pour le représenter à l'Eurovision, organisée en Israël.
Barbe de trois jours, regard de crooner, et costume impeccable : Serhat a de quoi faire bonne impression à l'Eurovision. Producteur et animateur de plusieurs émissions de télévision en Turquie - notamment Riziko, adaptation du programme culte américain Jeopardy - ce natif d'Istanbul a démarré la musique à la fin des années 1990.
Un de ces derniers single, «Je m’adore», a remporté un franc succès en Allemagne, se hissant numéro 1 des ventes pendant cinq semaines consécutives. En 2016 à Stockholm, cet artiste expérimenté qui portait déjà les couleurs de l'enclave italienne n'avait néanmoins pas réussir à atteindre la grande finale.
Avec «Say na na na», un titre disco entêtant et dynamique, Serhat a de quoi faire bouger le public de Tel-Aviv. Malgré des pronostics plutôt défavorables, ce cinquantenaire a réussi à se qualifier pour la grande finale du 18 mai prochain.
Est-ce que ce sera suffisant ? Depuis qu'ils ont intégré le concours en 2008, les Saint-Marinais n'ont pas vraiment brillé dans le concours. A l'exception de l'édition 2013, ils n'ont jamais réussi à dépasser la demi-finale.