Officiellement, les écoliers seront en vacances le 6 juillet prochain. Pourtant, nombreux sont les parents d’élèves à se dire prêts à composer avec le calendrier scolaire.
Vacances anticipées, la tentation est forte. Près d’un Français sur deux pourrait ainsi envisager de faire rater la dernière semaine d’école à son enfant, selon le sondage mené par Toluna, pour le compte du leader européen de l’hôtellerie de plein air Siblu, en juin 2018.
Une envie particulièrement marquée auprès des familles nombreuses dont 53 % se disent prêts à faire louper les derniers jours de classe, souvent considérés comme des journées où les enfants travaillent peu.
Mais pourquoi donc faire sécher ses enfants ?
Parmi les raisons invoquées, nombreux sont les parents à penser que les vacances démarrent trop tard. Près de 50 % des sondés estiment qu’en empiétant sur le mois de juillet, les dates des vacances scolaires compliquent l’organisation des congés.
Ils justifient également cette éventualité par des arguments financiers. Partir une semaine plus tôt permet de profiter de meilleurs tarifs et de bons plans, pour 44 % d’entre eux. Un argument notamment plébiscité par les familles nombreuses, de trois enfants et plus (51 %), qui se déclarent intéressées par ces offres plus attractives.
Enfin, éviter la foule et les désagréments des grands départs pousserait également 32 % des sondés à prendre le large avant l’heure.
Les régions Picarde, Centre et Rhône-Alpes font figure de bons élèves
Tous les parents ne sont toutefois pas enclins à s’arranger avec le calendrier. Pour les habitants de Picardie et de la région Centre et Rhône-Alpes, l’école c’est du sérieux et ils sont majoritairement réfractaires à cette idée.
L’impact de l’âge dans les départs anticipés
L’âge des enfants jourrait aussi sur la prise de décision. Sans grande surprise, les parents d’enfants scolarisés en maternelle sont les premiers à envisager de contourner la règle. Plus de 85 % se disent prêts à faire manquer l’école à leurs enfants pour partir en vacances. Dès l’élémentaires, les Français ont plus de scrupules à faire passer les loisirs avant l’apprentissage. A noter, les pères de famille sont plus laxistes que les mères de famille. Pour 16 % d’entre eux, faire manquer l’école pour partir plus tôt en vacances est envisageable jusqu’au lycée, contre 10 % des femmes.
Seul 14 % des Français n’envisagent pas de faire manquer l’école et ce quel que soit l'âge des enfants.