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Dans l’enfer des études de médecine avec Première Année de Thomas Lilti à voir sur Canal+

Une histoire d'amitié en même temps qu'une dénonciation du système universitaire [31 Juin Films / Les Films du Parc / France 2 Cinéma / Le Pacte / Les Films de Benjamin]

Thomas Lilti (Hippocrate) retourne sur les bancs de la fac de médecine avec le film Première année (2018) à voir ce mardi 1er octobre sur Canal+.

Alors qu’Antoine tente sa première année pour la troisième fois, Benjamin, le bac tout juste en poche, découvre un univers impitoyable et comprend vite que l’école de médecine ne va pas être une promenade de santé. La compétition entre étudiants est acharnée, les cours trop denses et les nuits de révisions trop courtes… L’amitié entre les deux suffira-t-elle à calmer leurs angoisses, et parviendront-ils à trouver leur rythme pour atteindre leur but ?

Quatre ans après Hippocrate, Vincent Lacoste et le réalisateur Thomas Lilti (qui avait aussi réalisé Médecin De Campagne) refont équipe pour un film en lien avec l'univers de la médecine. Et c'est William Lebghil (Soda) qui a été choisi pour incarner l’autre héros aspirant docteur.

Raconter la violence de cette première année

« Je voulais raconter la violence et l’épreuve que sont ces grands concours qui déterminent toute une vie», explique le réalisateur. Cette première année de médecine, complètement folle où on ne vit plus que pour quelques heures dans un centre d’examen, je l’ai vécue. La médecine n’est pas, ici, un prétexte mais plutôt un «contexte», une porte d’entrée qui doit permettre aux spectateurs de comprendre très vite le but des personnages. Un moyen de parler de cette «hyper compétition» dans laquelle notre époque nous oblige à vivre. On sort à peine du lycée et déjà le système des études supérieures nous met en compétition, nous classe, nous oppose.»

Médecin lui-même, Thomas Lilti opte une nouvelle fois pour le réalisme quasi-documentaire qui caractérise aussi ses autres films (tout comme l’excellente série de Canal+ Hippocrate avec Louise Bourgoin en tête d'affiche).

Il dénonce un système déshumanisé qui broie les rêves des étudiants et les transforme en machines à répondre aux questions, contraints d'ingurgiter une quantité ahurissante de connaissances qui - pour ceux qui passeront l’impitoyable numerus clausus - ne leur serviront par la suite pas dans la pratique de la médecine... Un bachotage à outrance qui pousse aussi insidieusement les carabins à violemment se tirer dans les pattes et fait des amphis bondés de vrais paniers de crabes.

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