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La série documentaire «Apocalypse» se penche sur la Guerre Froide

Un petit enfant coréen abandonné sur une route. Les civils sont les véritables victimes des conflits qui se déroulent en Asie.[© NARA]

La série documentaire «Apocalypse» revient avec une nouvelle saison de six épisodes baptisée «La Guerre des mondes» dont la diffusion débute le 5 novembre à 21h05 sur France 2, à l’occasion des commémorations de la chute du mur de Berlin.

Cette nouvelle collection écrite et réalisée par Daniel Costelle et Isabelle Clarke, et narrée par Matthieu Kassovitz, revient sur plus de quarante ans de conflit entre le bloc de l’Est, représenté par l’Union soviétique, et le bloc de l’Ouest, dominé par les Américains qui verront éclatés plusieurs conflits armés éclater à travers le monde – Indochine, Corée, Afghanistan, … – avec, en toile de fond, la menace de l’arme nucléaire qui peut plonger l’humanité dans une véritable apocalypse à tout moment. Le récit démarre à l’été 1945, au moment où le monde est à genou après le conflit meurtrier face à l’Allemagne nazi, pour se terminer à la chute du mur de Berlin, en 1989.

Cette période de la Guerre Froide est également marquée par le rapprochement, ou l’affrontement, des dirigeants à la tête des grandes puissances ( Staline, Mao, Kennedy…) et des conséquences, souvent dramatiques, de leurs décisions sur les populations pris dans l’étau de l’échiquier géopolitique. «Nous nous sommes focalisés sur les points chauds de la guerre froide : la guerre d’Indochine, du Vietnam et de Corée. Nous avons bâti chaque épisode sur ces trois conflits en les contextualisant», précise Isabelle Clarke. «La Guerre des mondes» offre une plongée vertigineuse dans les coulisses de la reconstruction du monde, des deux côtés du «rideau de fer».

© Getty images

Un trésor d’archives

Comme d’habitude avec «Apocalypse», un travail colossal a été mené dans la documentation historique avec l’aide de deux historiens de renom. «Nous proposons une nouvelle lecture de la guerre froide, en nous appuyant sur le travail de deux conseillers historiques respectés et inattaquables qui ne sont pas des militants : le commandant Ivan Cadeau, jeune historien de l’armée, et Georges-Henri Soutou, un grand historien», explique Daniel Costello.

La richesse de leur collection repose bien évidemment sur les images d’archives, avec plus de 700 heures de films d’archives utilisés et près de 2.000 documents iconographiques rassemblés pour les besoins de cette nouvelle collection. Celles-ci ont été restaurées et colorisées. Ou plutôt «remis en couleurs». «Le mot correct est ‘remise en couleurs’. Nous ne colorions pas les documents. La couleur démarre avec l’invention du cinéma et les autochromes Lumière, un procédé élitiste et très cher. Donc nous ‘re’-mettons en couleurs ce qui n’a pas pu être tourné ainsi. C’est une équipe engagée par la production qui est chargée de renseigner le technicien de la couleur : les costumes, l’ambiance, la saison, l’heure de la journée… par des volumes entiers de photos, de dessins», souligne Daniel Costello.

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