Avec «Au revoir là-haut», Albert Dupontel parvient à adapter magnifiquement le best-seller éponyme de Pierre Lemaitre sur grand écran. Un film touchant et poétique.
L’histoire débute alors que la Première Guerre mondiale arrive à son terme. Alors que la fin des combats est imminente, deux soldats – Albert Maillard et Edouard Péricourt – et leur unité sont contraints par le lieutenant Henri d’Aulnay-Pradelle de lancer une offensive sur les lignes allemandes. Quand Albert découvre la trahison de son supérieur – qui a tué les deux éclaireurs en leur tirant dans le dos pour justifier l’assaut – il est poussé par ce dernier dans un trou d’obus. Heureusement, il est sauvé par Edouard, dont l’acte de courage lui vaut d’être défiguré. De retour à Paris, les deux hommes, seuls et démunis, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts.
Récompensé par cinq césars en 2018, «Au revoir là-haut» plonge dans l’enfer de la Première Guerre Mondiale, ainsi que celui vécu par les «Gueules cassées» à leur retour du front, à travers l’histoire d’un jeune homme décidé à se venger de ses tourmenteurs avec une arnaque aux monuments aux morts. Albert Dupontel, qui tient un des rôles principaux, a été récompensé par le César du meilleur réalisateur pour ce film qui a attiré 1,8 millions de spectateurs en salles. Nahuel Pérez Biscayart, Laurent Lafitte et Niels Arestrup complètent le casting.
Au revoir là-haut, le 18 novembre à 20h50 sur Ciné+Premier