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Vingt ans après le naufrage de l'Erika, France 3 revient sur l'une des pires marées noires de l'Histoire

Historique, la longue bataille judiciaire qui a suivi a gravé la notion de préjudice écologique dans le marbre. [Vivement Lundi !]

Dimanche 12 décembre 1999, le pétrolier Erika pris dans une violente tempête fait naufrage au large de la Bretagne. C’est le début d’une immense marée noire, qui souillera 400km de côtes et décimera 200.000 animaux…

Diffusé ce jeudi 28 novembre à 23h15 sur France 3, «Erika, au nom de la mer» revient  sur ce drame environnemental et humain au travers d’images d’archives saisissantes et d'émouvants témoignages de professionnels de la mer et de citoyens mobilisés ainsi que le récit d’hommes politiques ou encore de magistrats puisque le film retrace aussi la bataille juridique inédite pour déterminer les responsables de la catastrophe qui s’ensuivit.

Un véritable thriller qui a duré douze années

Quinze accusés comparaissent, dont le groupe Total qui avait loué le navire, le propriétaire italien du bateau, la société Rina en charge de l’inspection et de la certification, le capitaine Karun Mathur ainsi que trois militaires français et un agent de l’État ayant participé au sauvetage de l’équipage du pétrolier. Le 16 janvier 2008, Total, Rina, le propriétaire et le gestionnaire nautique du pétrolier, sont déclarés coupables. Au fil des appels et des pourvois de Total, le procès durera encore près de quatre ans. Le 25 septembre 2012 la Cour de cassation confirmera la responsabilité de Total et validera la notion de «préjudice écologique» qui pourra désormais faire jurisprudence.

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