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Pascal Obispo : «Quand on fait un tatouage, il faut être ambitieux»

Le célèbre chanteur a commencé à se faire tatouer en 2001.[© Yann Orhan]

Parrain de la 10e édition du Mondial du tatouage, qui se tiendra du 13 au 15 mars 2020 à Paris, Pascal Obispo se confie sur sa vision de cet art.

Pourquoi parrainer cet événement ?

Par amitié pour Tin-Tin [l'organisateur du salon], qui est mon seul tatoueur. Cela faisait longtemps qu’il m’en parlait, mais cette année, j'ai eu une possibilité donc j’ai accepté. C'est quelqu’un que j’aime beaucoup et qui a beaucoup de talent.

Et puis le Mondial du tatouage, c'est un beau rendez-vous. D'ailleurs, le samedi soir, on va rigoler : on va chanter des chansons de rock'n'roll pendant la soirée karaoké.

Combien avez-vous de tatouages ?

Je ne sais plus... J'ai des dragons, des fleurs, un samourai, de la calligraphie, etc. Je ne veux pas avoir autre chose que de l’art asiatique un peu ancien. Cela me vient de ma passion pour l’Asie, et en particulier du Japon. J’aime la calligraphie, je trouve ça magnifique. Et puis mon signe c’est le dragon, le premier film que j’ai vu au cinéma, en 1973 à l'âge de 8 ans, c'était La fureur du dragon.

J’ai commencé en 2001, je crois, par un dragon sur l’épaule qui descendait sur le bras. Puis je l'ai continué, puis j'en ai fait un de l’autre côté, etc. Quand on commence, on continue, évidemment.

D'où vous vient cette passion ?

Je ne sais pas si j'appellerais ça une 'passion'. C'est une façon de se différencier, de représenter, d’être, d’avoir envie de souffrir à un moment donné. Même si, pour moi, c'est une terrible souffrance. Les sensibilités de peau sont toutes différentes, et moi c'est le cas. Tin-Tin m’a même remis la coupe du mec le plus sensible ! Mais on continue chaque fois, on se marre bien.

Quel est votre tatouage préféré ?

J’adore le samouraï qui brandit un katana, que j'ai dans le dos. Même si je ne le vois que dans la glace ou en photo, il est fantastique. Il est inspiré du film Hara-kiri.

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J’aimerais en avoir d’autres, mais c’est du temps. J’ai un fantôme japonais que j’ai commencé il y a quelques mois sur la moitié du bras droit, mais je n'ai jamais eu le temps de le finir. Tin-Tin va vouloir me repiquer ce salopard (rire) !

Avez-vous honte d'un de vos tatouages ?

Non, parce que je ne me suis jamais fait des conneries, comme des dauphins. Je suis sérieux, j’ai une forme d’éthique par rapport à ça. Je ne me tatoue pas juste pour me couvrir le corps et je ne me pique pas n’importe comment. Il n'y a que Tin-Tin qui me pique.

Ou alors, il faudrait que ça soit François Damiens, sa caméra cachée de faux tatoueur est géniale !

Avez-vous un conseil pour quelqu'un qui voudrait se faire tatouer ?

Les gens font ce qui veulent. Mais, selon moi, mieux vaut ne pas se tatouer si c’est juste parce que c’est la mode. Par exemple, les étoiles sur les coudes ou les petits motifs sur la cheville, ça fait plaisir à faire, mais il faut être plus ambitieux quand on fait un tatouage, sinon, autant ne pas le faire. Je suis pour le tatouage de Mike Tyson, sur le visage. Ça, c’est de l’ambition ! (rires).

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