Une annonce savamment orchestrée. Après un teaser mystérieux diffusée le 14 juillet sur les réseaux sociaux, la série «La Révolution», qui arrivera en octobre sur Netflix, se dévoile beaucoup plus avec une série inédite de photos.
Seule certitude désormais : l'intrigue doit se dérouler en 1787, quelques mois avant les premières émeutes. Le scénario évoque l'émergence d'un terrible virus, le «sang bleu», qui pousserait les nobles à s'en prendre aux gens du peuple. En retour, ces derniers commencent à se révolter.
Une série d'époque avec des personnages très actuels
La prise de la Bastille, la mort du roi, La Terreur… Si on connaît les grands événements qui ont marqué la période, une relecture de cette célébrissime partie de notre Histoire, avec des éléments de fantastique, a de quoi susciter l'intérêt.
Comme le prouvent les premiers clichés, ce scénario aux frontières du réel n'empêchera pas la série d'être ancrée dans le XVIIIe siècle.
La galerie de personnages est désormais connue.
Le héros, Joseph Guillotin (Amir El Kacem), incarnera un médecin un peu idéaliste. Elise de Montargis (Marilou Aussiloux) est quant à elle une aristocrate courageuse, féministe et prête à tout pour échapper à son destin.
Tous deux devraient jouer un grand rôle dans le récit, qui les opposera notamment à Donatien de Montargis (Julien Frison) et son père Charles, les méchants de l'histoire, fourbes, sadiques et égocentriques.
Les créateur de la série, Aurélien Molas, et son producteur François Lardenois, disent avoir eu l'idée de cette étonnante uchronie en s’inspirant d’une citation de Napoléon : «L’Histoire est un tissu de mensonges sur lequel on se met d’accord».
Une phrase qui, il est vrai, peut donner lieu à de multiples interprétations.
La saison 1 de «La Révolution» sera essentiellement consacrée à la découverte de l'épidémie de «sang bleu». Elle comportera huit épisodes de 50 minutes.