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Pékin Express : une épreuve crée la polémique, la réponse officielle de M6

Les règles du jeu ont posé problème sur Twitter et suscité un vif débat. [Capture M6]

De nombreux téléspectateurs ont été scandalisés ce mardi 9 mars par une épreuve de «Pékin Express» qu’ils ont jugée raciste. Une polémique à laquelle M6 a réagi.

La séquence est issue du troisième épisode de la 14e saison, et suivait les candidats dans une école en Ouganda. Pour espérer remporter l’épreuve, ces derniers devaient retrouver, à partir de photographies, deux élèves parmi une centaine de garçons et des filles tous vêtus d’uniforme et les cheveux rasés «pour des questions d’hygiène et pour gommer les différences sociales», a expliqué l’animateur Stéphane Rotenberg en préambule.

Les internautes se sont indignés des règles du jeu et ont très rapidement fait part de leur malaise sur les réseaux sociaux.

D’autres téléspectateurs ont en revanche estimé qu’il était hors de propos de juger cette épreuve de Pékin Express raciste.

M6 a, de son côté, tenu à réagir officiellement à la polémique, rappelant notamment les valeurs d'échanges et de rencontres de l'émission :

«Pékin Express est une émission qui, depuis 14 saisons, favorise les échanges et les rencontres entre les communautés ou les peuples, met en avant les cultures locales et casse les barrières ethniques ou raciales en plaçant toujours l’humain au cœur du programme. Taxer Pékin Express de racisme, c’est aller à l’encontre de toutes les valeurs qui fondent le programme. Les nombreuses séquences de vie chez les habitants, où locaux et candidats partagent des moments de vie, en sont le meilleur exemple», précise la chaîne dans un communiqué.

M6 revient également sur l'épreuve en elle-même :

«Cette épreuve a déjà été faite en Asie (avec des moines bouddhistes eux aussi rasés et portant la même tenue) ou en Amérique du sud sans que cela ne crée de polémiques. Il est rappelé dans l’épreuve d’hier que les enfants (garçons et filles) portent tous la même tenue (pour des raisons d’égalité sociale) et sont tous rasés (pour des raisons d’hygiène). Ces conditions complexifient toute reconnaissance comme cela avait été le cas pour les moines bouddhistes en Asie, comme cela le serait également pour des militaires avec le même uniforme et la même coupe de cheveux, mais dit également que, malgré ces conditions, les enfants sont justement tous très différents. Jamais nous ne sous-entendons que les africains se ressemblent», explique la chaîne. 

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