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«Qui veut être mon associé ?» : quel investisseur a dépensé le plus d'argent dans l'émission ?

Les sept investisseurs se sont laissés guider par leur intuition et n'ont pas lésiné sur les moyens.[PIERRE OLIVIER/M6]

Alors que la saison 2 de « Qui veut être mon associé ?», qui met à l’honneur des entrepreneurs à la recherche de capitaux, s’est achevée ce mercredi 2 février, l’heure est venue de savoir quel investisseur de l’émission a cette année le plus dépensé.

Télé-Loisirs a tenu les comptes et, selon les chiffres du magazine, c’est Eric Larchevêque qui a le plus, et de loin, sorti son carnet de chèque. L’ingénieur et président du conseil d'administration de Ledger, qui sécurise la crypto-monnaie comme Bitcoin, a investi 1,9 million d'euros au total. Il est suivi au classement par Marc Simoncini. Le créateur de Meetic a quant à lui déboursé 826.000 euros. Derrière eux, Jean-Pierre Nadir, fondateur de FairMoove.fr, a débloqué 686.000 euros, Delphine André, dirigeante de la société de transports GCA, 640.000, Anthony Bourbon, fondateur de Feed, 376.000, Sophie Mechaly, fondatrice de Paul & Joe, 180.000, enfin Isabelle Weill, fondatrice de IWCORP, 20.000 euros.

« On a eu plus d'investissement dans cette saison 2 puisque je peux vous dire qu'on est au-delà des cinq millions d'euros d'investissement, contre un peu moins de quatre millions d'euros l'année dernière », indiquait Jonathan Curiel, directeur des programmes chez M6, à Télé-Loisirs en janvier dernier.

«Ce qui est déterminant ? L’entrepreneur lui-même, affirme Marc Simoncini pour TVMag. J’ai vu plein de mauvais projets réussis par de bons entrepreneurs, car même avec une idée pas si bonne que cela au départ, ils arrivent à la faire pivoter et à rectifier le tir. Alors que les mauvais entrepreneurs ont parfois de beaux projets qu’ils ratent. Donc je suis très attentif à la personnalité de ceux et celles qui se présentent devant nous».

Des conseils pour la suite

«Sur la trentaine de cas qui nous a été présentée, on est confronté à des marchés différents, des produits différents, à des logiques de distribution différentes. Il faut s’adapter. Donc il y a une part d’intuition extrêmement forte, puisque tu ne peux adosser ton raisonnement qu’à très peu d‘éléments», souligne Jean-Pierre Nadir, toujours pour TVMag. Selon le fondateur de fairmoove, les entrepreneurs, même s’ils ne sont pas parvenus à convaincre les investisseurs, ne repartent pas bredouilles de l’émission : «S’il ne part pas avec de l’argent, il part avec des conseils, avance Jean-Pierre Nadir. J’aurais adoré à 21 ans, quand j’ai créé ma boîte, participer à cette émission. Dans ma famille, personne ne connaissait rien au business. J’aurai rêvé pouvoir passer à la télé, pitcher devant des gens qui ont réussi et qui m’auraient expliqué certaines choses».

Quant à savoir si M6 a bien fait d’investir dans l’émission, la réponse est oui. En moyenne et en audience veille, la saison 2 de « Qui veut être mon associé ? » a été suivie par 1,75 million de personnes, pour une part de marché de 9,0% auprès de l'ensemble du public et de 19,7% sur les FRDA-50 selon Médiamétrie. Un résultat meilleur que celui de la saison 1, qui avait en 2020 attiré 1,60 million de curieux en moyenne.

Le producteur Satisfy a d’ailleurs déjà lancé les castings de la saison 3 en se lançant à la recherche de nouveaux entrepreneurs « à l'origine d'un projet original, innovant ou qui a l'ambition de révolutionner le quotidien ». Au regard des sommes déboursées par les investisseurs, les candidatures risquent d’affluer en masse…

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