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Pourquoi le burn-out est-il de plus en plus répandu chez les youtubeurs ?

Les youtubeurs McFly et Carlito ont récemment annoncé être en burn-out. Avant eux Squeezie avait annoncé être très épuisé. Mais pourquoi le burn-out est-il de plus en plus répandu chez les youtubeurs ? Voici les raisons

Le célèbre duo de youtubeurs MacFly et Carlito a fait part de son besoin de repos. Une pause dans la carrière de ce tandem qui n'est pas passée inaperçue. Depuis le lancement de leur chaîne en 2016, le binôme ne s'est en effet jamais arrêté. McFly de son vrai nom, David Coscas a déclaré dans un post Instagram le 4 mars «cela fait plusieurs mois que la course aux vidéos hyper produites, aux guests, aux concepts qu'on a tant aimé et tant pratiqué, n'a plus le même goût car elle est devenue la norme. Cette course effrénée est d'autant plus fatigante qu'elle n'est plus inédite ou nouvelle». Un constat à mettre également en lien avec le besoin exprimé par de nombreuses stars de la plate-forme de faire un break, à l'instar de Squeezie. Voici 3 raisons qui expliquent pourquoi le burn-out est de plus en plus répandu chez les youtubeurs. 

 L’évolution de Youtube

Les youtubeurs expliquent que les anciens formats de vidéo qui marchaient à une époque comme des vlogs ou encore des reacts intéressent de moins en moins sur YouTube. Les vidéos qui fonctionnent le mieux sont celles avec des concepts novateurs, des guests très connus ou des défis toujours plus grandioses. Les youtubeurs partent donc sur des projets plus ambitieux pour continuer à avoir des vues sur leurs vidéos. 

DEs vidéos très produites 

De plus, les vidéos long format des youtubeurs sont très produites. Squeezie a récemment dévoilé que la production de ses vidéos prenaient un temps considérable. Par exemple, le montage de sa vidéo «qui est l’imposteur ?» avec Éric et Ramzy a pris plus de trois semaines et demie. Une vidéo de 57 minutes qui a atteint les 15 millions de vues. 

Parallèlement, Greg Guillotin avait également expliqué avoir mis plus de trois ans à réaliser la vidéo du «pire gendre». Il avait confié que la charge de travail était telle, que lui et son équipe passaient plusieurs nuits sans dormir. 

La course à la surproduction 

Créer une vidéo prend du temps. Il faut trouver l’idée, tourner, monter. De plus, la diversification des plates-formes oblige les youtubeurs à être de plus en plus polyvalents. Ils doivent être présents sur différents réseaux sociaux et adapter leurs formats : Tik Tok, Instagram, Twitch et maintenant les podcasts. De surcroit, ils postent des vidéos très régulièrement sans faire de pause. Cette course à la surproduction les amène à faire des burn-outs. 

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