![Le handballeur danois du PSG Mikkel Hansen (au centre) face au joueur du MKB Veszprem Laszlo Nagy (à droite) dans le quart de finale retour de Ligue des Champions entre Veszprem et le PSG le 26 avril 2014 à Veszprem, Hongrie [Attila Kisbenedek / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Le handballeur danois du PSG Mikkel Hansen (au centre) face au joueur du MKB Veszprem Laszlo Nagy (à droite) dans le quart de finale retour de Ligue des Champions entre Veszprem et le PSG le 26 avril 2014 à Veszprem, Hongrie [Attila Kisbenedek / AFP]")
Le Paris SG a été éliminé par une équipe de Veszprem bien plus complète et constante dans l'effort en quart de finale de la Ligue des champions messieurs de handball, après sa défaite au retour (26-31) samedi en Hongrie.
Les champions de France, qui s'étaient déjà inclinés à l'aller (26-28), ont fait illusion pendant une mi-temps, avant de complètement sombrer dans les trente dernières minutes.
C'est une énorme désillusion pour le club parisien, doté du plus gros budget d'Europe (13,5 millions d'euros), qui ambitionnait d'aller au Final Four pour sa première apparition en C1 depuis son rachat en juin 2012 par Qatar Sports Investments (QSI).
Cette élimination solde une saison catastrophique pour le PSG, éliminé en demi-finale du Trophée des champions et de la Coupe de la Ligue, et qui va probablement abandonner à Dunkerque son titre de champion de France.
Seule la Coupe de France, dont ils disputeront samedi prochain les demi-finales face à Dijon, peut encore leur permettre de sauver la face. Ce qui ne devrait pas suffire à satisfaire leur propriétaire qatarien.
Le dernier représentant français à avoir atteint les demi-finales de la C1 est Montpellier en 2005. Le club héraultais a remporté la seule Ligue des champions de l'histoire du hand français en 2003.
Veszprem, finaliste en 2002 et qui tournait autour du Final Four sans pouvoir l'atteindre depuis sa création en 2010, ira donc à Cologne (31 mai-1er juin). Et ce n'est que justice.
- La défense a volé en éclats -
L'équipe hongroise est apparue beaucoup plus cohérente que le PSG, dont les individualités n'ont une nouvelle fois pas réussi à masquer toutes les failles collectives.
Dans l'ambiance exceptionnelle de la Veszprem Arena, les Parisiens ont livré une première période de haut vol, avec une énorme abnégation dans le combat et une belle solidarité défensive.
Ils ont ainsi réussi à virer à égalité à la pause (12-12). L'exploit paraissait alors encore à portée de mains. Mais ils ont vite été rattrapés par des failles déjà bien identifiées, en particulier leur incapacité à maintenir le même niveau d'exigence pendant 60 minutes.
Leur défense centrale, si bien organisée en début de match autour d'un exemplaire Ibrahim Diaw, a volé en éclats dans le premier quart d'heure de la seconde période, sous les assauts du pivot Renato Sulic et de l'arrière gauche Momir Ilic.
Les Parisiens ont commencé à s'agacer contre un arbitrage certes contestable et perdu leur concentration. Avec des gardiens au abonnés absents, le PSG a très vite vu l'écart enfler (23-17, 44e).
Seul Mikkel Hansen, par ses exploits individuels en attaque, et sa réussite sur les jets de 7 m, a entretenu un semblant d'espoir.
Mais un double arrêt de Mirko Allilovic sur l'arrière danois puis sur Samuel Honrubia, à cinq minutes de la fin, a définitivement sonné le glas des chances parisiennes.