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Affaire Libor : ouverture d'une enquête visant UBS à Hong Kong

Logo de la banque suisse UBS à Zurich [Fabrice Coffrini / AFP/Archives] Logo de la banque suisse UBS à Zurich [Fabrice Coffrini / AFP/Archives]

La banque centrale de Hong Kong a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête visant la banque suisse UBS dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor qui lui a valu une amende colossale aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

L'Autorité monétaire de Hong Kong (HKMA), qui fait de facto office de banque centrale sur le territoire autonome chinois, a indiqué avoir reçu des informations au sujet de "possibles infractions" d'UBS impliquant le taux interbancaire de Hong Kong, le Hibor, et d'autres références en Asie.

"La HKMA a lancé une enquête aux fins de vérifier toute infraction commise par la banque liées aux opérations du Hibor", a-t-elle précisé dans un communiqué.

Dans un courriel à l'AFP, un porte-parole d'UBS à Hong Kong s'est refusé à évoquer la substance des investigations.

"Nous continuons à coopérer étroitement avec plusieurs autorités de régulation pour résoudre les problèmes liés à certains taux d'intérêt de référence à l'international", a-t-il dit.

UBS a accepté mardi de payer une amende de 1,5 milliard dollars en Grande Bretagne, en Suisse et aux Etats-Unis pour avoir manipulé le Libor.

Taux central dans le monde de la finance, le Libor est fixé sur la base de taux communiqués par un panel de banques internationales. Il conditionne plus de 300.000 milliards de dollars de produits financiers et a une incidence sur les prêts aux ménages et aux entreprises.

Le scandale a éclaté fin juin, lorsque la banque britannique Barclays a révélé qu'elle allait payer 290 millions de livres pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain sur des manipulations du Libor et de son équivalent européen Euribor entre 2005 et 2009.

Des enquêtes ont été ouvertes dans plusieurs pays, dont la France, où le parquet de Paris saisi par une plainte d'une actionnaire de la Société générale.

Et aux Etats-Unis, une quinzaine d'établissements de divers pays ont été assignés à comparaître, dont JPMorgan, Citigroup, Barclays, UBS ou Deutsche Bank.

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