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Rafale : Hollande "s'attendait" à l'échec de la vente au Brésil

Un Rafale en démonstration en vol. [Manjunath Kiran / AFP]

Le président français François Hollande a affirmé jeudi qu'il "s'attendait (...) depuis plusieurs mois" à l'échec de la vente du Rafale au Brésil, mais qu'il "espérait" que l'avion de combat français serait vendu à l'étranger, ce qui n'a jamais encore été le cas.

 

"Il y avait eu des annonces qui n'étaient pas traduites" dans les faits, "parce que le Brésil était entré dans des difficultés financières", a observé M. Hollande à son arrivée au sommet européen.

Le Brésil a mis fin mercredi à plus de dix ans de négociations en choisissant l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du français Rafale et de l'américain F/A-18 Super Hornet, pour un contrat de 4,5 milliards de dollars.

Le chef de l'Etat français, qui s'était rendu la semaine dernière au Brésil, a estimé que ce pays "voulait un avion moins sophistiqué, donc moins cher, et pas forcément pour l'avoir tout de suite". "A partir de là, le Rafale ne pouvait pas être bien placé, même si c'est un très bon avion", a-t-il ajouté.

Selon M. Hollande, "le Rafale est sur d'autres pays, attendu et j'espère, à un moment acheté". "Ce qui compte, c'est que ce ne soit pas simplement l'armée française qui achète le Rafale", a-t-il cependant souligné.

Interrogé sur le coût élevé de l'appareil, le président français a noté que "pour qu'il soit moins cher, il faut qu'il soit davantage vendu" à l'étranger. "Je fais l'essentiel, je défends l'avion. A partir de là, il y a aussi une négociation entre l'entreprise et le pays acheteur pour que ce soit au meilleur prix", a-t-il enchaîné.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé jeudi qu'il y aurait "bientôt des résultats" pour la vente de Rafale en Inde et dans le Golfe.

 

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