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Dette grecque : entre accord et désaccords

Alexis Tsipras et son ministre des Finances, Yanis Varoufakis, le 27 mai 2015. [LOUISA GOULIAMAKI / AFP]

Athènes est optimiste sur un possible accord avec ses créanciers. Mais Bruxelles estime qu'il reste encore beaucoup de progrès à faire.

 

Il y a d’un côté les optimistes, de l’autre les pessimistes. Ce jeudi, la Commission européenne a assuré que les négociations entre la Grèce et ses créanciers étaient encore loin d’aboutir à un accord.

«Nous n’y sommes pas encore arrivés, il y a des questions ouvertes à résoudre», a affirmé Annika Breidthardt, la porte-parole de la Commission en charge des Affaires économiques.

Des déclarations qui vont à l’encontre de l’optimisme affiché par Athènes. «Nous avons l’intention de conclure l’accord très rapidement», a affirmé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis, avançant la date de dimanche prochain.

 

Des caisses vides ?

Sans accord entre Athènes et ses créanciers, le pays risque la faillite. Le mois prochain, la Grèce devra payer près de 1,6 milliard d’euros au FMI, en quatre étapes.

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers jours pour affirmer que les caisses du pays étaient vides et que le gouvernement serait obligé de choisir entre payer ses fonctionnaires ou ses créanciers.

En cas de non-paiement, le Fonds monétaire international a fait savoir que la Grèce serait déclarée «en situation d’arriérés de paiement» et n’aurait plus accès aux financements» de l’organisation. 

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