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1 Français sur 2 épargne seulement 50 euros par mois

Pour 11,4 millions de Français, l’épargne mensuelle ne dépasserait pas 10 euros.[JOEL SAGET / AFP]

Plus de la moitié des Français épargne très peu, 50 euros par mois, selon une étude de Genworth. Ils ne voient pas l'avenir avec beaucoup d'optimisme.

 

Pas moins de 42% des Français se sentent concernés par l’affirmation suivante : "J’ai, la plupart du temps, du mal à tenir jusqu’à la fin du mois", selon l’étude menée en juin 2015 en Allemagne, en France et en Espagne.

Et si 54% des Français affirment épargner au maximum 50 euros par mois après avoir réglé leurs dépenses courantes, pour 11,4 millions de Français, l’épargne mensuelle ne dépasserait pas 10 euros.

Lorsque la pression financière augmente, le premier poste impacté concerne les loisirs. Ainsi, 45% des personnes interrogées (sur un échantillon de 1 010 individus) ont limité leurs dépenses de loisirs. 52% ont réduit les sorties au restaurant, 50% le shopping, et un quart a renoncé à une inscription dans un club de sport ou dans une association, rapporte La Tribune.

Et les postes de dépenses essentielles sont également concernés. 25% des sondés affirment avoir limité leur consommation électrique et 19% leurs dépenses de nourriture.

 

Un pessimisme ambiant

Pour 39% des Français, la crainte de l’avenir est présente puisqu’ils estiment que leur situation financière va s’aggraver au cours de l’année à venir. Ce chiffre a augmenté de 8 points par rapport à l’année 2014. En Espagne, où la crise se fait durement sentir, ils ne sont que 13% à penser que la situation économique va empirer.

Le directeur général de Genworth, Elias Abou Mansour, voit des conséquences macroéconomiques à la lecture des résultats de cette étude. "La situation mise en évidence par notre étude (…) constitue également un risque pour l'économie au sens large car le sentiment de sécurité financière et les dépenses des consommateurs sont des facteurs clés pour la croissance : ces dernières représentant habituellement plus de la moitié du PIB."

 

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