Sa production s’était arrêtée en 1987. La Mehari, modèle phare lancé par Citroën en 1968, renaît dans une version 100 % électrique et revisitée : la E-Mehari.
Un événement est d’ailleurs organisé ce week-end à Paris, place de la Bastille, pour le lancement du cabriolet. Plage, beach-volley, pétanque… L’ambiance estivale recréée traduit l’esprit de ce véhicule iconique, selon Arnaud Belloni, directeur marketing de la marque aux chevrons.
Que garde la E-Mehari du modèle d’origine ?
Nous avons conservé l’esprit esthétique, notamment pour les portes latérales rappelant la tôle ondulée. Mais le tout a été modernisé. Il y a aussi une inspiration pratique, car la E-Mehari est facilement découvrable, lavable au jet d’eau grâce à ses sièges imperméables et compte quatre places. C’est une voiture à l’esprit intact, avec un capital art de vivre énorme.
Pourquoi avoir misé sur l’électrique pour cette renaissance ?
Cela répond à une stratégie durable de la marque sur le segment électrique, avec plusieurs modèles actuels (C-Zero, Berlingo Electric) et à venir. De plus, pour nous ce n’était pas concevable d’imaginer un véhicule de loisir rendant hommage à la Mehari sans qu’il soit électrique. Il est en effet conçu pour des trajets d’une vingtaine de kilomètres, vers la plage ou les courts de tennis.
Quelle sera la place de la E-Mehari sur le marché français ?
Je pense que beaucoup d’acquéreurs décideront de l’emmener sur l’île de Ré, au Cap Ferret, en Bretagne ou encore à Saint-Tropez. Mais la voiture partage la même technologie qu’un grand succès de mobilité moderne qu’est Autolib’. On peut donc la brancher sur les bornes du service d’autopartage sans difficulté.