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Une carte postale met 90 ans pour arriver à destination

Claude Pierrot a reçu une lettre adressée à sa grande-tante, envoyé en 1927.

Un habitant de Voulgézac (Charente) a eu la surprise de recevoir une carte postale près de 90 ans après son envoi depuis Angoulême, ville située pourtant à environ 20 km de là.

 

Claude Perrot, un septuagénaire habitant dans la commune de Voulgézac, a eu de quoi être surpris en lisant le courrier ce matin du 21 novembre. Il découvre dans la boîte aux lettres du domaine familial, dans lequel habitait sa grande tante Célestine Perrot décédée il y a une soixantaine d'années, une carte lui étant adressée.

Le Charentais reconnaît au recto de la carte postale l'immeuble de l'ancienne Poste centrale d'Angoulême, tandis qu'au recto figure l'adresse de "C. Perrot" à la Croix Maigrin, à Voulgézac, écrite à la plume, et le cachet de La Poste daté du 20 novembre 2014.

L'épouse de M. Perrot raconte à Sud Ouest, qui révèle l'information le 26 décembre : "Quand j'ai aperçu cette carte, je n'ai pas compris sur le moment, je croyais que la factrice avait fait une erreur".

"Une enquête devait être menée au centre de tri postal pour savoir pourquoi la carte a mis autant de temps pour faire une vingtaine de kilomètres et surtout comment elle est réapparue…", ajoute Claude Perrot.

 

Mystères

Mais intrigué, le retraité a cherché à éclairer le mystère de la missive tardive. "Le timbre a disparu mais une abréviation écrite au stylo bille prouve que la carte a été timbrée", raconte M. Perrot.

La lettre, rédigée dans une "belle écriture", aurait été écrite par une parente demandant à la tante Célestine de récupérer "les balances à écrevisses laissées sur le toit des voisins de la famille Dalidet".

Le retraité, qui se rappelle que les Dalidet ont déménagé en 1927, en déduit alors que la carte a été écrite à cette date-ci et que l'initiale "C." ne peut s'agir que de sa grande tante Célestine.

 

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