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Devenu amnésique, il se souvient de son identité 30 ans après

Début janvier, devant un travailleurs social, Edgar Latulip, 51 ans, s'est souvenu qu’il s’appellait Edgar Latulip il y a 30 ans.[Capture enfant-retourquebec.ca]

Une histoire digne d’une série télévisée. Un canadien devenu amnésique après une chute s’est soudain souvenu de son identité… 30 ans après et alors que sa famille le croyait mort.

En septembre 1986, Edgar Latulip, un ontarien de 21 ans qui souffre d’un léger retard mental, avait pris seul le bus depuis Kitchener, sa ville natale, pour les chutes du Niagara. Arrivé à destination, il avait fait une mauvaise chute et s’était blessé à la tête. Parti sans ses médicaments, il en avait oublié son identité et celle de ses parents.

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Pris en charge, le jeune homme a alors fait sa vie dans une petite ville voisine. Pendant 30 ans, il a vécu paisiblement à moins de 130 kilomètres du domicile de ses parents. Fous d’inquiétude, ces derniers avaient diffusé un avis de disparition dans le tout le pays… sans succès. Sa mère était persuadé qu’il avait été maltraité ou pire, qu’il s’était suicidé dans les chutes voisine du Niagara.

Et c’est début janvier que le miracle s’est produit. Devant un travailleurs social, Edgar Latulip, 51 ans, se souvient qu’il s’appelle Edgar Latulip et qu’il a habité à Kitchener. Son interlocuteur fait quelques recherches et constate que l’identité qu’il donne correspond à celle d’une personne recherchée. Immédiatement, il prévient la police qui fait le lien avec cette affaire de disparition non résolue.

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Les policiers interrogent Edgar à leur tour et d’autres souvenirs affluent. Pour écarter leurs derniers doutes, les autorités se résolvent à procéder à un test ADN. Et surprise, ils matchent avec ceux des proches d’Edgar. Le 5 février dernier, les enquêteurs ont contacté sa mère, qui habite désormais Ottawa, pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Elle est évidemment «très excitée, comme on peut s'y attendre, après ne pas avoir vu un membre de la famille pendant 30 ans». L'avis de disparition a été supprimé et les services sociaux travaillent désormais activement à l’organisation des retrouvailles.

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