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Quels transports en commun pour demain ?

La Nasa planche de son côté sur le SkyTran, un système de petites navettes suspendues à des rails desservant les principaux points d’intérêt de la ville.[Loisos/Ubbelhode]

Loin des soucoupes volantes et des cabines de téléportation imaginées par les cinéastes, designers et ingénieurs conceptualisent aujourd’hui les transports en commun des prochaines décennies : écologiques,  pures inventions ou intelligentes récupérations.

Premier d’entre eux, le Maglev, train à sustentation magnétique. Moins consommateur d’électricité que les trains classiques, il fonctionne sans rails. Ce sont les forces magnétiques des aimants placés le long de la voie qui le propulse. La ville de Shanghai l’a choisi pour faire la liaison entre son aéroport et le centre-ville.

Confrontée à des embouteillages monstres dans ses agglomérations, la Chine veut aussi prendre de l’avance pour ses bus. Les Pékinois ont donc misé sur le «bus volant», qui fonctionne grâce aux énergies électrique et solaire. L’engin, monté sur rails, enjambe la chaussée, permettant aux voitures de passer en dessous. Son installation généralisée permettrait de réduire de 30 % les bouchons et la pollution qui en découle.

Récupérations futuristes

Reprenant le principe de sustentation magnétique du Maglev, la Nasa planche de son côté sur le SkyTran, un système de petites navettes suspendues à des rails desservant les principaux points d’intérêt de la ville. Ces télécabines de sports d’hiver du futur pourraient se mouvoir à près de 100 km/h. Dans les airs, enfin, les Portugais de la firme Nortavia remettent au goût du jour le dirigeable. Destiné au transport de personnes et de marchandises, faible émetteur de CO2, le ballon fonctionne au biocarburant et à l’énergie solaire. Le tout sans avoir besoin de piste d’atterrissage, grâce à son décollage vertical.

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