![La centrale nucléaire de Paluel, en Seine-Maritime, le 6 juin 2005 [Robert Francois / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "La centrale nucléaire de Paluel, en Seine-Maritime, le 6 juin 2005 [Robert Francois / AFP/Archives]")
Douze incidents classés 1 sur l'échelle Ines des événements nucléaires qui compte sept niveaux ont été recensés en 2012 à la centrale de Paluel (Seine-Maritime) contre cinq en 2011 et huit en 2010, a annoncé lundi le directeur du site, Jean-Jacques Letalon.
Ces incidents se sont produits, pour la plupart, lors des arrêts de tranche pour maintenance programmée. "Ils sont survenus au moment des opérations de redémarrage alors que les réacteurs étaient encore à l'arrêt", a précisé M. Letalon, au cours d'une conférence de presse.
Ces arrêts, particulièrement nombreux et longs au cours de l'année, "explique(nt) que le coefficient de disponibilité des installations n'a été que de 79% cette année", a-t-il ajouté.
La centrale doit voir débuter cette année un programme en vue de prolonger de dix ans, au delà de 40 ans prévus initialement, la vie de ses réacteurs mis en service entre 1984 et 1986.
Elle doit par ailleurs accueillir cette année la première équipe de la Force d'action rapide du nucléaire (Farn) dont EDF a annoncé le déploiement d'ici 2015 après l'accident de Fukushima. Cette force, qui doit pouvoir intervenir sur n'importe quelle centrale en moins de 24 heures, doit compter quatre détachements répartis sur l'ensemble du territoire.
La centrale de Paluel, qui est l'une des plus importantes de France avec ses quatre réacteurs de 1.300 MW, a produit plus de 34 milliard de kWh en 2012, soit environ 8,4% de la production française. Elle emploie 1.350 agents EDF et 400 salariés employés dans des entreprises de sous-traitance présentes en permanence sur le site.