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Haute couture : Greenpeace distribue bons et mauvais points

La forêt tropicale au Brésil La forêt tropicale au Brésil [Yasuyoshi Chiba / AFP/Archives]

Le cuir des sacs Vuitton ou les emballages Hermès sont-ils produits au dépend de la forêt tropicale? L'eau est-elle polluée pour fabriquer les costumes Armani? Sur la base d'un questionnaire sur 25 sujets "verts", Greenpeace classe les grands noms de la couture, et place Valentino en tête.

La marque romaine est la seule des 15 à remporter le jackpot des trois pastilles vertes: cuir, emballages et tissus, grâce à son engagement d'avoir "une politique d'achat zéro déforestation et une politique zéro rejets pour la production textile".

Arrivent derrière ex-aequo Armani, Dior, Vuitton et Gucci, qui assurent avoir pris des mesures "zéro déforestation" pour produire cuir et emballage. Greenpeace souligne ainsi que Gucci a "activement soutenu le moratoire sur l'expansion de l'élevage bovin en Amazonie".

En revanche, ces quatre griffes sont critiquées par l'ONG de défense de l'environnement pour ne s'être toujours pas engagées "dans une mode sans substance toxique".

Même reproche à Ermenegildo Zegna et Versace qui, en outre, ne vont pas assez loin sur la déforestation, se contentant d'être "en mesure de tracer leurs achats de cuir".

Sept grands noms sont dans le bas du classement, dont Roberto Cavalli gratifié de trois pastilles rouges pour n'avoir pas apporté de "réponses claires au questionnaire et n'avoir pas fait de gestes encourageants".

Quant à Alberta Ferretti, Chanel, Dolce&Gabbana, Hermes, Prada et Trussardi, elles reçoivent trois pastilles noires pour, "malgré les demandes répétées de Greenpeace", n'avoir "jamais répondu" au questionnaire.

Une attitude qui montre, selon l'ONG, qu'elles "ne sont pas disposées à ouvrir le dialogue et à se confronter aux demandes des consommateurs".

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