Ce sont les seigneurs du ciel parisien. Les faucons font un retour remarqué à Paris, avec plus d’une soixantaine d’individus, contre à peine quarante en 1989.
Le rapace sera au cœur d’une conférence organisée ce soir à 18h30 à l’Hôtel de Ville par le Centre ornithologique Ile-de-France (Corif). Dans la capitale, le faucon crécerelle demeure l’espèce la plus représentée.
Ces oiseaux diurnes et sédentaires ont pour la plupart pris leurs quartiers dans le centre de Paris, dans des bâtiments élevés disposant de trous difficilement accessibles pour les prédateurs de leur progéniture.
On les retrouve notamment aux abords de la cathédrale Notre-Dame (4e), lieu de roucoulement et de reproduction de plusieurs couples, aux Tuileries (1er) ou encore à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (13e), où un poste d’observation a été installé.
Ils chassent surtout des petits rongeurs et des moineaux, leur taille de 34 cm ne leur permettant pas de voler dans les plumes des pigeons, qui sont plus la cible du faucon pèlerin, l’autre espèce de falconidés intra-muros.
Le retour du «guépard du ciel»
Le faucon pèlerin n’est pas aussi répandu que les petits crécerelles, la capitale n’abritant qu’un couple et ses trois fauconneaux, nichés au sommet de la cheminée du Front-de-Seine (15e).
Le retour du «guépard du ciel» – cet oiseau peut foncer à plus de 300 km/h – est récent, puisque les adultes, arrivés fin 2011, ont vu leurs œufs éclore en avril dernier. Un événement qui n’était pas arrivé depuis la fin du XIXe siècle et qui témoigne de la bonne santé de la faune parisienne.
Car d’autres animaux ayant autrefois déserté la capitale reviennent eux aussi depuis quelques mois, comme le renard et l’anguille.
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