La faune francilienne subit l’activité humaine. Sur les 302 espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens et de poissons vivant dans la région, un quart est menacé selon Natureparif.
L’agence régionale a publié mardi le premier état des lieux de la biodiversité en Ile-de-France.
Certains animaux sont particulièrement sensibles à l’urbanisation, qui réduit l’habitat, et aux pesticides agricoles. C’est le cas notamment d’une quinzaine d’espèces de chauves-souris, de l’hermine, du busard cendré, de la bécasse des bois ou encore du brochet.
D’autres espèces s’adaptent mieux, comme le chat sauvage et le cerf, très répandus en raison de l’absence de grands prédateurs.
Natureparif a ainsi identifié quatre «réservoirs de biodiversité» à préserver en priorité : les forêts de Fontainebleau (77) et de Rambouillet (78), les pelouses calcaires (comme celles situées près d’Etampes), et les zones humides bordant la Seine dans le sud de la Seine-et-Marne.
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