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Paris : la pollution aussi dangereuse que le tabagisme passif

Des épisodes de pollution aux particules, favorisés par un temps sec et sans vent, affectent régulièrement la région parisienne. [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Les particules fines et ultra-fines ont des conséquences redoutables sur la santé des parisiens : une étude rendue publique le 24 novembre montre que certains jours, la pollution de la capitale est aussi nocive pour un individu que le tabagisme passif.

 

Trafic routier, chauffage au bois et activités industrielles sont les principales causes de la pollution en région parisienne. L’hiver, notamment, la capitale connait des pics de pollution dangereux pour la population comme les 13 décembre et 14 mars derniers.

Grâce à l’installation d’un ballon conçu par le CNRS au-dessus du parc André-Citroën, dans le 15e arrondissement,  les nanoparticules présentes dans l'atmosphère ont été analysées. D'après cette étude - dont le Monde dévoile une série de résultats - ces particules sont dangereuses pour la santé humaine puisqu’elles touchent non seulement les poumons mais affectent aussi la circulation sanguine. Pour cette raison, les activités sportives et les sorties sont déconseillées les jours de pic de pollution.

 

Interdire les véhicule diesel ?

Toujours selon le Monde, le 13 décembre 2013, "les rues de Paris étaient aussi polluées qu’une pièce de 20 mètres carrés occupée par huit fumeurs". Le diesel serait l'une des principales sources d'émission de particules fines.

Selon l’OMS, plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde du fait de l’inhalation de particules fines, jugées cancérigènes par l’organisation depuis 2012. 

 

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