La mairie de Pékin a annoncé la mise en place d'une police environnementale pour combattre les comportements polluants.
Cette brigade aura notamment pour mission de repérer les barbecues urbains et les incinérations sauvages de déchets, des pratiques interdites mais toujours répandues. Pékin a en effet commencé 2017 dans un brouillard de pollution, poussant les autorités à réagir.
Beijing pollution: Police force to combat toxic smog https://t.co/g6F7fDaLvp
— BBC News (World) (@BBCWorld) 8 janvier 2017
Le maire de la métropole, Cai Qi, s'est également fixé l'objectif de réduire de 30% la consommation de charbon en 2017, la ville s'apprêtant à fermer sa dernière centrale à charbon. Dans cette perspective, 500 usines vont également être mises hors services, et 300 000 vieux véhicules retirés des routes.
«Une guerre à la pollution»
Des mesures drastiques, mais qui risquent de n'avoir qu'un impact limité, puisqu'elles sont circonscrites à la municipalité. Usines et centrales à charbon resteront donc en activité dans les banlieues qui entourent la ville, qui continuera à en subir les conséquences.
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Malgré la «guerre à la pollution» déclarée par la Chine en 2014, la qualité de l'air reste dramatiquement mauvaise dans le pays, en particulier dans la capitale. En 2015, les records de concentration de particules fines sont allés jusqu'à huit fois les proportions maximales recommandées.