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A Nice, des radars routiers verbaliseront les nuisances sonores

Des radars permettront de vidéoverbaliser les véhicules dépassant les 85 décibels en ville. Des radars permettront de vidéoverbaliser les véhicules dépassant les 85 décibels en ville. [CNEWS]

La capitale azuréenne est lauréate d’une expérimentation nationale pour tester des «radars de bruit sanction». Ces dispositifs doivent permettre de vidéoverbaliser les véhicules dépassant les 85 décibels dans la ville.

Un pot d’échappement percé, un autoradio trop puissant, des coups de klaxon intempestifs… À Nice, la municipalité veut aller plus loin pour s'attaquer aux nuisances sonores. Lors du prochain Conseil métropolitain, ce vendredi, son président Christian Estrosi va dévoiler le plan de la collectivité pour l’expérimentation d’une dizaine des «radars de bruit sanction». Des équipements qui, au contraire des radars pédagogiques (installés notamment à l’est de la ville) permettront de vidéo-verbaliser automatiquement les véhicules dépassant les 85 décibels en ville. Si l'expérimentation s’avère concluante, ces appareils seront déployés à plus grande échelle.

Une cartographie sonore quartier par quartier 

La police municipale mène fréquemment des opérations de verbalisation des véhicules notamment des deux-roues trop bruyants. Au-dessus de 85 décibels, l’amende est de 90 euros. Celle-ci peut s’accompagner de l’immobilisation de l'engin jusqu’à ce que des réparations soient effectuées.

Il y a dix ans, Nice a été la première ville de France à mettre en place un Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Depuis des années, la ville procède au remplacement des enrobés de ses chaussées. C’est notamment le cas sur la Promenade des Anglais où un goudron silencieux recouvre la route. Sur le site Internet auditorium.nicecotedazur.org, la collectivité propose une cartographie sonore, quartier par quartier.

L'Union européenne estime l'exposition à long terme à des niveaux de bruit supérieurs à 55 décibels comme étant élevée. Selon l'OMS, une telle exposition est responsable de 12.000 décés prématurés et contribue à l'apparition de 48.000 nouveaux cas de cardiopathie ischémique (causée par un rétrécissement des artéres coronaires), chaque année, en Europe.

Dans la Métropole, 5% des habitants y sont exposés. L'objectif est de réduire ce pourcentage de 2%, en 2023.

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