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Risque, protection... Tout savoir sur les chenilles processionnaires

Dans 96,3% des cas, les problèmes provoqués par ces chenilles ne sont pas graves. [XAVIER LEOTY / AFP]

L'arrivée des beaux jours est souvent synonyme du retour des chenilles processionnaires. Ces insectes, désormais considérés comme nuisibles, sont dangereux pour les hommes et les animaux.

Prenez garde. Les chenilles processionnaires sont de retour. Cette espèce invasive, dangereuse pour la santé, requiert la plus grande vigilance.

Tout d’abord, il existe deux catégories de chenilles processionnaires : celles qui vivent dans les pins, dans le Sud de la France entre janvier et mai, et celles qui habitent les chênes plus au Nord, entre avril et juillet. Ces deux catégories vivent en colonie.

Selon l’Anses, ces insectes sont vêtus de poils urticants qui provoquent de graves réactions allergiques et inflammatoires sur la peau comme des rougeurs, des démangeaisons et des œdèmes qui peuvent évoluer en forme grave, surtout s’ils sont localisés au niveau du visage. Autre problème, il n’est pas nécessaire d’être en contact direct avec l’insecte pour développer ces symptômes. En effet, les poils de la chenille peuvent également se détacher dans l’air et provoquer ces réactions.

Comment s’en protéger ?

Si vous faites des balades en forêt ou dans la campagne, l’Anses recommande de porter des vêtements longs. Il n’est également pas conseillé de s’approcher des chenilles ou de leur nid si vous en voyiez. Se frotter les yeux après une promenade peut aussi être dangereux, un lavage des mains réguliers est donc à préconiser, de même qu’il est conseillé de bien rincer des fruits et légumes récoltés dans la nature. Autre précaution, il convient de ne pas étendre son linge dehors près des chenilles.

Si un animal est touché, particulièrement à la gueule, un vétérinaire doit être contacté immédiatement pour éviter des inflammations graves, notamment des nécroses de la langue. 

A noter que dans 96,3% des cas, les problèmes provoqués par ces chenilles ne sont pas graves, rappelle toutefois un rapport de l’Anses de juin 2020.

Avec le réchauffement climatique, la période printanière rime de plus en plus avec l'arrivée en abondance d'espèces d'insectes qui envahissent les espaces naturels et les jardins, comme les vers à tête plate, les frelons asiatiques ou encore les scorpions. 

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