La COP27 débutera officiellement ce dimanche 6 novembre à Charm-El-Cheikh (Égypte) et Emmanuel Macron est attendu au tournant sur plusieurs dossiers majeurs de l'écologie mondiale.
C’est une COP particulière qui attend près de 200 représentations, dont la France, à partir de ce dimanche 6 novembre. Marquée par les conflits géopolitiques, la planète connait une crise majeure sur le plan environnemental, que les États veulent réduire le plus possible.
La question du gaz européen sur le devant de la scène
La France, qui sera présente à Charm-El-Cheikh (Égypte), tentera de faire avancer plusieurs dossiers majeurs sur l’écologie lors de cette COP27. Emmanuel Macron, dont l’arrivée est prévue ce dimanche 6 novembre, devrait s’exprimer face aux différentes délégations dès le lendemain. L’emploi d’énergies fossiles en raison de la guerre en Ukraine devraient figurer parmi les sujets mis en avant.
Comme de nombreux pays européens, le conflit armé opposant l’Ukraine et la Russie impacte la France sur le plan énergétique. Avec la hausse des prix, la France et certains de ses alliés sont obligés d’avoir recours au charbon. Une simple solution de transition selon l’Élysée, qui espère retrouver de la stabilité, voire accélérer la transition énergétique grâce à la réduction de l’utilisation de gaz.
Des projets à soutenir, mais des fonds inefficaces
La position de la France est également attendue sur le domaine agricole, notamment autour du projet de «grande muraille verte au Sahel», alors que le président de la République est attendu pour une prise de parole sur la question de la biodiversité et sur les forêts. De son côté, l’Élysée a annoncé qu’elle souhaite apporter son soutien à de «vrais projets sur le terrain», permettant de solidifier les systèmes agricoles des pays les plus fragiles.
Enfin, la question de la finance climatique sera également portée par la France. Un point sur lequel plusieurs pays souhaitent des changements, comme le pays hôte de la COP27, l’Égypte. À ce sujet, la présidence française a annoncé que «la France a une position ouverte», même si un conseiller du chef d’État a déclaré que créer un nouveau fonds de soutien pour soutenir les pays en difficulté face aux incidents climatiques n’était pas la solution «la plus efficace».
Malgré les bonnes intentions de la France et de nombreux géants de la planète, de nombreux observateurs estiment que la tenue de cette Conférence des parties n’aurait qu’un impact limité sur la planète.