Le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Environnement a annoncé ce dimanche 4 décembre la mort d'environ 2.500 phoques sur la côte de la mer Caspienne.
Une hécatombe inquiétante. Le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Environnement a annoncé ce dimanche la mort de près de 2.500 phoques sur la côte de la mer Caspienne. Le premier bilan provisoire formulé samedi par les responsables régionales faisait état de 700 décès.
Environ 700 phoques morts ont été retrouvés sur la côte de la mer Caspienne au Daghestan, selon les autorités locales.
La cause des décès fait l'objet d'une enquête par les inspecteurs de la TU du Caucase du Nord de l'Agence fédérale des pêches .. pic.twitter.com/bL225CyliC— 974Rebelion_2 (@974rebelion) December 4, 2022
Zaur Gapizov, le directeur du Centre de protection de l'environnement de la Caspienne, a déclaré dans un communiqué que les phoques étaient probablement morts il y a quelques semaines. Il a ajouté qu'il n'y avait aucun signe qu'ils aient été tués ou pris dans des filets de pêche. Les autorités locales ont donc privilégié la piste de décès liés à des causes naturelles.
Des experts de l'Agence fédérale des pêches et des procureurs ont inspecté le littoral avant de collecter des données pour des recherches en laboratoire. Ces dernières n’ont pas immédiatement révélé de traces de polluants. Les autorités doivent maintenant attendre les résultats des tests de laboratoire pour en apprendre davantage sur les raisons de ces décès massifs.
Des phoques en danger d’extinction
Les phoques de la mer Caspienne sont menacés d’extinction, d’après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui les a classés en danger en les plaçant sur la liste rouge.
Selon l’agence des pêches, ces animaux seraient entre 270.000 et 300.000 dans ces eaux, alors que le Centre de protection de l'environnement de la Caspienne a avancé le chiffre de 70.000 phoques. Quoiqu’il en soit, l’espèce est fortement menacée dans la région.
Cette année, au moins trois incidents de ce type ont été signalés par le Kazakhstan, un pays voisin de la Russie lui aussi bordé par la mer Caspienne. Par le passé, d’autres décès de phoques à grande échelle ont été relevés et attribués à des causes naturelles par les autorités locales.