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Solar Impulse 2 atterrit en Oklahoma

L'avion Solar Impulse 2 vole au-dessus de San Francisco le 23 avril 2016 [Jean Revillard / Solar Impulse 2/AFP/Archives] L'avion Solar Impulse 2 vole au-dessus de San Francisco le 23 avril 2016 [Jean Revillard / Solar Impulse 2/AFP/Archives]

L'avion Solar Impulse 2 s'est posé à Tulsa, dans l'état américain de l'Oklahoma (centre) dans la nuit de jeudi à vendredi, achevant une nouvelle étape de son tour du monde réalisé uniquement à l'énergie solaire.

L'avion solaire expérimental, piloté par le suisse Bertrand Piccard, a atterri à 23H17 locales (04H17 GMT) à l'aéroport international de Tulsa après un vol de 18 heures et 15 minutes en provenance de Phoenix en Arizona, d'où il avait décollé à 03H00 locales (10H00 GMT).

"Le vol était très intéressant", a déclaré Bertrand Piccard depuis le cockpit à l'atterrissage. "Surtout la première partie, au-dessus de l'Arizona et du Nouveau Mexique, les paysages étaient magnifiques".

L'avion doit marquer encore une ou deux étapes aux Etats-Unis avant d'atterrir à New York. "L'objectif est de rallier New York le plus vite possible", avait indiqué mercredi l'équipe de Solar Impulse 2.

Après New York, le SI2 doit encore traverser l'Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ à Abu Dhabi, d'où Bertrand Piccard et son co-pilote André Borschberg sont partis le 9 mars 2015.

Les deux pilotes se relaient d'étape en étape. Pendant le vol, ils ne peuvent dormir que par intermittence, l'ensemble des données techniques devant être vérifiées toutes les 20 minutes

Ces aventuriers n'en sont pas à leur coup d'essai, puisque Bertrand Piccard, médecin de formation, avait effectué en 1999 le premier tour du monde sans interruption en ballon, tandis qu'André Borschberg, au cours de diverses aventures, a notamment échappé de peu à une avalanche et survécu à un accident d'hélicoptère.

Le tour du monde du SI2 est avant tout destiné à montrer les capacités de l'énergie solaire, même si les deux hommes ne voient pas dans un avenir proche de possibilité pour un avion solaire commercial.

Les ailes de l'avion, qui sont plus larges que celles d'un Boeing 747, portent 17.000 cellules photovoltaïques qui fournissent l'énergie nécessaire aux hélices et aux batteries. La nuit, l'avion vole grâce à l'énergie qu'il a stockée.

Sa vitesse de vol, qui est en moyenne de 45 kilomètres par heure, peut doubler en pleine exposition au soleil.

Le vol Japon-Hawaiï, effectué par André Borschberg, avait duré 118 heures, établissant un nouveau record pour un avion solaire, après les 76 heures de Steve Fossett en 2006.

L'équipe qui accompagne le tour du monde de l'avion transporte notamment un hangar gonflable qui peut être installé n'importe où pour protéger l'avion lorsqu'il se pose.

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