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Femme brûlée vive à Mérignac : son mari mis en examen pour homicide volontaire

Un meurtre abominable. Un homme de 44 ans a brûlé vive son épouse, mercredi en pleine rue à Mérignac (Gironde). Vendredi, il a été mis en examen «des chefs d'homicide volontaire par conjoint, destruction volontaire par incendie, violences volontaires sans ITT avec arme en récidive légale».

Vers 18h10 mercredi, l’homme avait d’abord tiré avec un fusil sur sa conjointe de 31 ans, dont il est séparé. Alors qu’elle était au sol, touchée aux jambes et toujours vivante, il l’avait ensuite aspergée d’essence (en allant chercher un bidon dans une camionnette), avant de l’enflammer.

Le suspect avait rapidement été interpellé peu après les faits par la police. Il était en possession d'un fusil de calibre 12, d'un pistolet à gaz et d'une ceinture de cartouches, indique le ministère de l'Intérieur. Juste avant le meurtre, il aurait également mis le feu au pavillon où vivait le couple. La femme aurait réussi à s’échapper une première fois, avant d’être malheureusement rattrapée et tuée.

L'homme sortait de prison

Selon les premiers éléments recueillis, la victime était violentée régulièrement. Le maire de la ville a par ailleurs indiqué avoir appris, après le drame «que le suspect avait déjà été condamné pour des violences conjugales». L'Intérieur confirme qu'il a été condamné pour ces faits en juin 2020 à une peine de 18 mois, dont neuf assortis d'un sursis probatoire, avec mandat de dépôt. Il avait donc pu sortir de prison récemment.

Selon une information de CNEWS, dans ce jugement de juin, l'homme avait également interdiction d'entrer en contact avec la victime et de se rendre à son domicile. 

Les trois enfants du couple n'étaient pas présents au moment des faits, le plus âgé étant chez une amie et les deux autres se trouvant dans une structure de garde, a expliqué le ministère. 

Plusieurs collectifs féministes ont appellé à un rassemblement à 18h. Une initiative relayée par la mairie de Mérignac sur les réseaux sociaux. En 2020, 90 féminicides ont été officiellement recensés en France, contre 146 l'année précédente, indique l’AFP.

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