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Fillettes retrouvées mortes chez elles dans le Finistère : ce que l’on sait

Le père de famille était absent au moment des faits. Le père de famille était absent au moment des faits. [LOIC VENANCE / AFP]

Deux fillettes de 4 et 6 ans ont été retrouvées mortes à leur domicile, ce mercredi 21 juillet, dans la commune du Relecq-Kerhuon (Finistère). Auditionnée ce vendredi 23 juillet, la mère de famille a confié être à l'origine de leur mort.

Les corps des deux petites filles ont été découverts sur un lit de l’appartement familial de cette commune de la banlieue de Brest. Les pompiers avaient été appelés par la grand-mère paternelle inquiète que personne ne réponde à la porte de ce petit immeuble.

La mère ouvre la porte puis s'écroule

Les pompiers ont ensuite fait la macabre découverte, après que la mère de famille – «dans un état second» selon le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni – s'était effondrée devant eux juste après les avoir conduits dans la chambre où se trouvaient ses filles.

Toujours hospitalisée, elle a tout de même pu être entendue par les enquêteurs ce vendredi 23 juillet, sous le régime de la garde à vue. Mais celle-ci a finalement été levée après quelques heures pour raison médicale, a-t-il annoncé dans la foulée, alors que cette dernière présentait une plaie thoracique, ainsi que des «lésions compatibles avec l'ingestion de produits caustiques», de type formol.

Des aveux assez flous

Âgée de 35 ans, la mère «a également expliqué avoir cherché à endormir [ses filles, ndlr] par des médicaments», a en outre annoncé le magistrat, qui a ajouté qu'elle n'avait en revanche pas pu donner des indications précises sur la manière par laquelle elle était parvenue à donner la mort à ses filles, évoquant «une amnésie totale sur cet épisode».

De fait, l'autopsie des corps des deux fillettes, de «presque 6 ans et 4 ans [...] a conclu à une mort par noyade», a en outre indiqué Camille Miansoni, qui a précisé qu'«aucune blessure ni trace de violences externes n'ont été découvertes sur les corps».

LE «DRAME FAMILIAL» comme motif

En déplacement professionnel à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le père de famille n’était pas présent au moment du drame. Il a immédiatement été alerté par les gendarmes et entendu ce vendredi 23 juillet.

Deux courriers ont été découverts sur place, l'un à l'attention du père des fillettes, l'autre à l'attention de la famille de la mère. Les deux font état d'une séparation annoncée par le mari à son épouse le 14 mai dernier. Ce qu'il a confirmé.

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