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Hérault : quatre adolescents poursuivis pour l'agression filmée d'une jeune fille de 13 ans

La principale accusée a été placée en garde à vue et mise en examen. [Philippe LOPEZ / AFP]

Tout aurait commencé sur les réseaux sociaux. Après des «messages agressifs» échangés sur Snapchat, cinq adolescents, trois filles et deux garçons, ont décidé de se retrouver à Bassan (Hérault), le 26 août dernier, pour régler leurs comptes. La rencontre a dégénéré entre deux jeunes filles âgées de 13 ans : l'une rouant l'autre de coups pendant que les autres mineurs présents filmaient la scène.

Le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, a rendu publics certains éléments de l'affaire dans un communiqué. Il explique que les deux adolescentes, agresseuse et agressée, sont d'anciennes amies. Leur relation s'est dégradée en raison de jalousies de part et d'autre, sur fond d'histoire amoureuse avec l'un des deux garçons présents au moment des faits.

Ce jour-là, des «coups de poing et coups de pied» ont été portés à la victime «sur différentes parties du corps dont la tête, entraînant 3 jours d'incapacité totale de travail». La vidéo de l'agression a ensuite été diffusée sur les réseaux sociaux.

Selon les informations de France 3, les gendarmes de la brigade de Roujan (Hérault) ont entendu les cinq adolescents impliqués après que les parents de la jeune fille brutalisée ont déposé plainte. Son agresseuse a été «placée en garde à vue puis déférée devant le juge des enfants de Béziers», ce mardi 7 septembre. Elle a été mise en examen pour «violences en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours».

Les trois mineurs qui ont filmé la scène doivent également être convoqués par le juge des enfants. Ils seront poursuivis pour «violences en réunion» et «diffusion de ces images». Selon Raphaël Balland, celle qui a porté les coups a exprimé des remords, «tout en affirmant qu'elle avait été la cible de menaces et d'injures depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, notamment de la part de la victime».

Le père de l'agresseuse soutient cette version, même s'il reconnaît que sa fille «a dérapé» et «n'aurait pas dû perdre son sang-froid». De l'autre côté, le père de la victime affirme que cette dernière est «totalement traumatisée» et dénonce «un guet-apens pour une histoire de copain».

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