En direct
A suivre

Affaire Théo : la cour d’appel de Paris confirme le renvoi des policiers aux assises

La date du procès aux assises des policiers impliqués dans l'affaire n'est pas encore connue. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Les trois policiers mis en cause dans l'affaire de l'interpellation violente de Théo Luhaka, en février 2017 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) seront jugés aux assises, après le rejet de leur appel, a-t-on appris jeudi 18 novembre.

Les trois agents espéraient être présentés devant un tribunal correctionnel, mais leur appel de la décision de la juge d’instruction de Bobigny a donc finalement été rejeté.

La victime étant désormais handicapée à vie, les policiers seront jugés par une cour d'assises, juridiction pénale compétente pour juger les crimes. La date du procès n'est en revanche pas encore connue.

Le principal accusé, âgé de 31 ans, est notamment renvoyé pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente chez la victime.

Les deux autres, 28 et 39 ans, devront répondre de violences volontaires avec plusieurs circonstances aggravantes. Un quatrième policier, témoin de la scène, a par ailleurs bénéficié d'un non-lieu.

Les poursuites pour viol écartées

L'affaire avait eu un fort écho médiatique dans le pays. Les images de vidéosurveillance avaient montré la tentative d’immobilisation des policiers sur Théo, qui avait essayé de se débattre avant de s’effondrer. Le jeune homme avait ensuite été déplacé à quelques mètres, hors du champ de la caméra.

Âgé de 22 ans à l’époque de l’agression, Théo avait notamment reçu un coup de matraque télescopique au niveau du sphincter anal. Faute d'éléments suffisants, la qualification de «viol aggravé» n’a pas été retenue par le parquet.

Grièvement blessé, François Hollande, alors président de la République lui avait rendu visite à l’hôpital. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités