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Belgique : un homme tue son institutrice de primaire, 30 ans après avoir été humilié en classe

C’est à un ami que Gunter Uwents a décidé de se confier, avant que ce dernier ne contacte les autorités.[Sébastien Salom-Gomis / AFP]

En Belgique, un homme de 37 ans a avoué aux autorités avoir pris la vie de sa maîtresse de primaire, n’ayant pas réussi à digérer certains de ses propos, prononcés 30 ans plus tôt.

C’est à un ami que Gunter Uwents a décidé de se confier, avant que ce dernier ne contacte les autorités. Le meurtre remonte au 10 novembre 2020. Une femme âgée de 59 ans, Maria Verlinden, avait été retrouvée morte à son domicile par son mari dans leur maison à Herental (Anvers). Il semblerait que le trentenaire ait subi une humiliation alors qu’il était en classe de CE1 au début des années 90, et qu’il n'ait jamais réussi à oublier ce moment.

UNE GRANDE MOBILISATION

Le meurtre, d’une extrême violence, a nécessité une grosse opération des enquêteurs. Si Maria Verlinden a été assassinée de 101 coups de couteau, la police s’est rapidement interrogée de près sur la cause de cet événement. Alors qu'un porte-monnaie rempli d’argent a été retrouvé sur les lieux, la piste du vol qui a mal tourné avait été écartée d’emblée.

Une ligne téléphonique avait été ouverte pour récupérer des témoignages et une centaine d’ADN avait été récoltés pour les comparer avec celui retrouvé sur la scène de crime. Uwents avait prétexté le Covid pour retarder son premier son rendez-vous. Il a ensuite réagit à un appel du mari de la victime relayé dans la presse en avançant sa deuxième convocation. Il a alors déclaré à son avocat : «les proches de la victime avaient le droit à la vérité», comme le rapporte le média DH.

L'ADN correspondait bien à celui retrouvé sur les lieux du crime, confirmant alors les aveux de Gunter Uwents, décrit par ses proches comme un homme aux valeurs chrétiennes, engagé dans l'aide aux SDF à Anvers.

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