Un capitaine du GIGN est décédé vendredi 1er juillet lors d'un stage de vol en paramoteur en Eure-et-Loir.
Fils d’un général de la Gendarmerie nationale, l’officier de 33 ans a perdu la vie au cours d’un stage de vol en paramoteur à Goussainville (Eure-et-Loir) ce vendredi 1er juillet.
Vive émotion dans les rangs de la gendarmerie. L’institution a annoncé le décès accidentel d’un membre du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Alors qu’il effectuait un vol de formation en ULM paramoteur, l’appareil de l’officier s’est écrasé dans un champ.
Douleur et vive émotion suite au décès de notre camarade du GIGN lors d'un stage de formation. Âgé de 33 ans, il était marié et père de famille. Nos sincères condoléances et tout notre soutien à sa famille, à ses proches et à ses camarades. pic.twitter.com/KOOp8KtgNJ
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) July 1, 2022
D’après les informations du Parisien, à bord de l’aéronef l’homme aurait effectué un premier virage à 360 degrés. Le second virage se serait mal déroulé et aurait causé le crash.
Si pour l'heure les circonstances exactes de l'accident restent floues, des investigations sont en cours. Après avoir procédé à de longues constatations sur le lieu du drame, la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens doit désormais pratiquer une autopsie sur le corps de la victime.
L'enquête s'annonce compliquée pour l’institution qui «pleure l’un des siens». Et pour cause, le capitaine, chef de la section 3 de la Force intervention était également le fils d’un général, dirigeant du GIGN pendant onze ans. Ce «chuteur opérationnel, laisse d’ores et déjà un vide qui ne pourra se combler», a tristement commenté l’unité d’élite de la gendarmerie.