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Tour de France : six militants de «Dernière rénovation» seront jugés en novembre pour avoir interrompu la 19e étape

Ces quatre hommes et deux femmes ont été laissés libres à l'issue de leur garde à vue et encourent une peine de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende. [MARCO BERTORELLO / AFP]

Six militants du collectif écologiste «Dernière rénovation» seront jugés en novembre après avoir interrompu la 19e étape du Tour de France vendredi 21 juillet dans le Gers, a indiqué le parquet d'Auch ce samedi.

La troisième fois en deux semaines de compétition. Vendredi, la course a été une nouvelle fois arrêtée pendant quelques minutes en raison des manifestants de «Dernière rénovation» sur la route, un peu plus de 30 kilomètres après le départ de l'étape. Six d'entre eux seront jugés en novembre prochain au tribunal correctionnel d'Auch.

«A l'issue de leur garde à vue, les six personnes ont été convoquées à comparaître le 22 novembre 2022 devant le tribunal correctionnel d'Auch pour être jugées du chef d'entrave à la circulation des véhicules», a déclaré le procureur de la République Jacques-Edouard Andrault.

3e action lors du Tour de France

Un des membres du collectif a «allumé un fumigène» à environ 150 km de l'arrivée, entre les villages de Boucagnères et Auterive, alors que cinq autres personnes «se sont enchaînées entre elles et ont utilisé de la glu pour se coller à la chaussée», précise le parquet.

Après avoir mis pied à terre pendant une dizaine de minutes, le peloton, parti de Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées), a repris sa route vers l'arrivée jugée à Cahors. ASO, la société organisatrice du Tour de France, a déposé plainte à la suite de cette interruption, a-t-on appris samedi auprès de la gendarmerie du Gers.

«L'action d'aujourd'hui est la troisième d'une série d'actions perturbatrices qui se poursuivront jusqu'à ce que le gouvernement s'engage de manière crédible et efficace à isoler les bâtiments», a souligné le collectif, qui avait également bloqué le périphérique parisien le 16 juillet.

Ces quatre hommes et deux femmes ont été laissés libres à l'issue de leur garde à vue et encourent une peine de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende.

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