En direct
A suivre

Explosion dans une usine Seveso à Bergerac : les «fortes températures» ont pu jouer un rôle

Une enquête pour «blessures involontaires dans le cadre du travail» a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).[YOHAN BONNET / AFP]

Les «fortes températures ont pu jouer un rôle» dans l'explosion qui a touché mercredi le site Manuco (Groupe Eurenco) de Bergerac en Dordogne, lors d'une opération de maintenance, faisant huit blessés, a indiqué vendredi la direction du groupe.

La chaleur pointée également du doigt. Mercredi, plusieurs explosions ont eu lieu sur le site d’Eurenco, à Bergerac, en Dordogne. Selon les premiers éléments recueillis, c'est une opération de maintenance «qui serait à l'origine de l'accident», précise le groupe dans un communiqué.

Cependant, «les fortes températures et surtout le très faible taux d'humidité, ont également pu jouer un rôle», indique le communiqué.

Le site était au moment de l'accident à l'arrêt pour effectuer des opérations courantes de maintenance, programmées deux fois par an, qui «font l'objet de dispositions strictes avant tous travaux», précise le groupe qui a lancé une enquête interne.

Tous les blessés sont «hors de danger»

Mercredi, à 13h50, sur ce site classé Seveso «seuil haut» produisant de la nitrocellulose, une substance explosive, plusieurs explosions ont fait huit blessés, dont un grave. Tous sont désormais «hors de danger» et cinq sont déjà sortis de l'hôpital, selon l'entreprise.

Le bâtiment accidenté a été «sécurisé», précise le groupe, selon qui «il n'y a pas d'autres dommages à l'intérieur du site et il n'y a eu aucun impact sur l'environnement ni à l'extérieur du site».

Une enquête pour «blessures involontaires dans le cadre du travail» a été ouverte par le parquet de Bergerac, confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).

De même, une enquête administrative est également menée par le Bureau d'enquêtes et analyses sur les risques accidentels, créé en décembre 2020 après l'accident de Lubrizol à Rouen. Selon la procureure de Bergerac Sylvie Guedes, les premières constatations sur site devraient être menées au cours de la semaine prochaine.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités