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Refus d'obtempérer à Vénissieux : Gérald Darmanin soutient «tous les policiers et gendarmes de France»

Gérald Darmanin a réagi au refus d'obtempérer survenu dans le Rhône cette nuit, qui a fait un mort et un blessé grave. Le ministre de l'Intérieur a apporté son soutien aux policiers.

Réagissant au «refus d'obtempérer aggravé» qui s'est produit à Vénissieux, près de Lyon (Rhône) dans la nuit de jeudi à vendredi,  Gérald Darmanin a assuré «tous les policiers et gendarmes de France» de son «soutien». Une voiture «manifestement volée» a tenté d'échapper à un contrôle, percutant l'un des policiers. Deux fonctionnaires ont ouvert le feu.

Le ministre de l'Intérieur a insisté sur le fait que le conducteur du véhicule, actuellement «entre la vie et la mort» et son passager, mortellement touché par un tir policier, sont «très défavorablement connus des services de police».

En parallèle de l'enquête ouverte par le parquet de Lyon, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour violences avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Les deux agents ayant fait usage de leur arme ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus.

«Les policiers vont devoir répondre de l'utilisation de leur arme, ce qui est bien logique, mais je veux souligner que la voiture était manifestement volée» et que les deux individus «ont refusé de répondre à un contrôle», a redit le ministre de l'Intérieur.

«La loi a été modifiée»

Assurant ne pas vouloir «commenter l'enquête du procureur de la République, qui est en cours» et laisser à la justice «le soin de définir s'ils [les policiers, ndlr] ont agi dans les conditions conformes au code de déontologie», Gérald Darmanin a toutefois affirmé son soutien «a priori» à l'égard des fonctionnaires de police impliqués.

«Il faut encourager nos policiers et nos gendarmes, qui tous les jours risquent leur vie pour pouvoir rétablir l'ordre républicain, a-t-il développé. Je ne suis pas de ceux qui doutent du travail de la police. A priori je fais confiance aux fonctionnaires qui sont sous mon autorité».

Déplorant l'augmentation des refus d'obtempérer «depuis dix ans», le ministre de l'Intérieur a rappelé que «la loi a été modifiée sous l'autorité du garde des Sceaux pour pouvoir renforcer le pouvoir des policiers et des gendarmes, mais aussi pour mieux condamner les personnes».

Aujourd'hui, en France, «ceux qui s'en prennent à des policiers, des gendarmes, des élus» n'ont en effet «plus de remise de peine». Le fait de violenter une personne dépositaire de l'autorité publique est considéré comme une circonstance aggravante. 

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